La flambée des loyers oblige les propriétaires de condos canadiens à repenser leurs plans de vente, selon un rapport

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La flambée des loyers draine les stocks des marchés de la revente de copropriétés au Canada, car les vendeurs potentiels choisissent plutôt de louer leurs unités à long terme, selon un nouveau rapport.

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Les ventes de copropriétés ont diminué au cours des huit premiers mois de 2022 dans quatre marchés clés – le Grand Vancouver/Fraser Valley, la région du Grand Toronto, Ottawa et la Nouvelle-Écosse – selon le Rapport canadien sur les copropriétés 2022 de RE/MAX Canada, qui a été publié le 12 octobre. Calgary et Edmonton a résisté à la tendance, affichant des gains de ventes à deux chiffres.

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Pendant ce temps, les loyers mensuels ont augmenté. Le loyer moyen dans la région du Grand Toronto, par exemple, a augmenté de 21 % d’une année sur l’autre en août, selon un récent rapport sur les loyers publié par Rentals.ca et Bullpen Research & Consulting.

« Le facteur d’abordabilité est le problème clé du marché de l’habitation d’aujourd’hui », a déclaré Christopher Alexander, président de RE/MAX Canada. « La hausse des taux d’intérêt a lentement érodé le pouvoir d’achat et, malgré la baisse de la valeur des logements et le refroidissement des conditions du marché, l’achat d’une maison est plus difficile que jamais. »

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Cela signifie que le coût de la location est désormais comparable à celui d’une hypothèque – et les vendeurs profitent de la tendance en conservant leurs propriétés et en devenant propriétaires.

« Ils obtiennent d’excellents retours sur leur investissement s’ils décident de louer leur logement au lieu de le vendre. Les loyers ont augmenté de 25%, à peu près, dans tous les domaines », a déclaré Alexander. « Donc, si vous pouvez couvrir toutes vos dépenses grâce aux revenus locatifs et que vous pouvez refinancer pour acheter autre chose, vous êtes en très bonne forme. »

Jamie Johnson, un courtier propriétaire de RE / MAX Condos Plus, a déclaré avoir rencontré de nombreux vendeurs potentiels qui ont retiré leurs annonces et demandé à annoncer leurs condos en tant que locations à la place.

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« Pour chaque annonce de condo à vendre, nous voyons environ six annonces à louer ou à bail », a-t-il déclaré.

Malgré l’effet locatif, les copropriétés du marché urbain ont augmenté leur part des ventes totales, les acheteurs ayant opté pour des options moins chères et l’activité du marché ayant globalement ralenti. À Toronto, par exemple, la majeure partie des ventes d’appartements en copropriété oscille désormais entre 500 000 $ et 700 000 $, contre 600 000 $ à 800 000 $ plus tôt dans l’année.

Comparativement aux niveaux de l’année en cours il y a un an, les copropriétés représentent maintenant plus de 54 % des ventes résidentielles totales dans le Grand Vancouver, 36,3 % dans la région du Grand Toronto, 32 % dans la vallée du Fraser, un peu plus de 25 % à Edmonton et à Ottawa, et près de 20 % à Calgary. La Nouvelle-Écosse est le seul marché à avoir enregistré une baisse de la part de marché des copropriétés.

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« Les acheteurs doivent être avertis que le ralentissement actuel de l’activité des ventes n’est probablement pas le signe d’un krach », déclare Elton Ash, vice-président directeur, RE/MAX Canada. « Les prix des produits en copropriété sont demeurés stables ou ont augmenté dans la plupart des grands centres urbains depuis le début de l’année. Les conditions sont globalement équilibrées et, à ce titre, les acheteurs et les vendeurs ayant des attentes réalistes devraient être en mesure d’atteindre des objectifs raisonnables.

Les prix moyens ont augmenté jusqu’à 26% d’une année sur l’autre, selon le rapport. Dans la RGT, les prix ont bondi de 15,7 % pour atteindre 796 457 $ en 2022, contre 688 137 $ en 2021.

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