Ottawa exhorté à limiter ses dépenses pour éviter de saper la lutte contre l’inflation
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Un rapport du Fonds monétaire international prévoit un refroidissement «substantiel» au Canada au cours de la prochaine année au cours de laquelle «des chocs pourraient facilement entraîner l’économie dans une légère récession».
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Dans un rapport Mercredi, les services du FMI ont déclaré que la croissance au Canada devrait ralentir à 1,5 % en 2023, contre 3,3 % en 2022. Le taux de chômage pourrait dépasser 6 %.
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Mais le rapport a également averti que les perspectives économiques pourraient être « considérablement pires ». Si l’inflation demeure élevée, la Banque du Canada devra peut-être augmenter davantage ses taux, ce qui entraînera un ralentissement plus prononcé. Les tarifs du reste du monde, en particulier des États-Unis, auront également un impact important sur le Canada, a-t-il déclaré.
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« Une légère récession pourrait facilement émerger, et la répartition historique des risques suggère une probabilité d’environ 10% que l’économie se contracte pour l’ensemble de 2023 », indique le communiqué annuel de la mission canadienne du FMI.
Mercredi, les économistes de la plus grande banque du Canada ont averti que le pays tomberait probablement en récession plus tôt qu’ils ne l’avaient prévu.
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La Banque Royale du Canada avait initialement prévu que la contraction se produirait au deuxième trimestre, mais elle s’attend maintenant à une récession au début de 2023, alors que les taux d’intérêt plus élevés et l’inflation sapent la croissance.
« Des fissures se forment dans l’économie canadienne », ont écrit les économistes de RBC Claire Fan et Nathan Janzen.
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Les services du FMI s’attendent à ce que la Banque du Canada ramène son taux à au moins 4 % d’ici la fin de cette année et qu’il y reste pendant plusieurs trimestres, ce qui entraînera un retour de l’inflation à l’objectif de 2 % d’ici la fin de 2024. Des taux d’emprunt plus élevés entraîneront une baisse de 20% des prix des maisons, mais la hausse de l’immigration devrait amortir la baisse, ont-ils déclaré.
Il a également exhorté les gouvernements canadiens à soutenir cette lutte contre l’inflation, en économisant les revenus exceptionnels du boom des matières premières et en évitant les augmentations généralisées des dépenses qui saperaient les efforts de la banque centrale.