La fille dans la chambre violette de Patrick Baird – Critique de Kristiana Reed


Baird met indéniablement en valeur son talent pour l’écriture de nouvelles sombres et psychologiques.

La pièce éponyme de cette collection est son couronnement et elle m’a laissé souhaiter que Baird ait écrit un recueil de nouvelles plutôt que de la poésie. Cette courte pièce transporte d’emblée le lecteur dans une zone crépusculaire entre réalité et distorsion. La fin est tout à fait bizarre mais d’une manière qui montre où réside vraiment le talent de Baird. Son style est unique et original.

Malheureusement, cette fusée n’imprègne pas la collection dans son ensemble. La poésie elle-même est piétonne – ne dépassant jamais la surface. Les images manquent de substance et d’originalité qui se dégage de ‘The Girl in the Purple Room’. Par conséquent, la majorité de cette collection est clichée et ne suscite parfois aucune réaction de la part de son lecteur. J’en ai trouvé une grande partie oubliable, à l’exception du dernier conte éponyme.

Ainsi, je pense toujours que la collection de Baird vaut la peine d’être lue pour cette raison. On ne peut nier le talent qui bouillonne sous la surface et j’espère que l’avenir apportera un recueil de nouvelles de Baird ; de préférence celui qui est tout aussi sombre et aussi psychologique que « La fille dans la chambre violette ».

Je suis écrivain, éditeur et professeur d’anglais basé au Royaume-Uni. J’ai auto-publié deux recueils de poésie (Entre les arbres et les fleurs sur le mur). J’aime réviser de la poésie, des nouvelles, de la fiction littéraire et de la fiction historique, ainsi que travailler en tant qu’éditeur et correcteur indépendant.



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