La Banque du Canada a perdu 522 millions de dollars au troisième trimestre, marquant la première perte de son histoire

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OTTAWA — La Banque du Canada a perdu 522 millions de dollars au troisième trimestre de cette année, marquant la première perte en 87 ans d’histoire.

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Dans le dernier rapport financier trimestriel de la banque centrale, elle indique que les revenus d’intérêts sur ses actifs n’ont pas suivi le rythme des charges d’intérêts sur les dépôts à la banque, qui ont augmenté dans un contexte de hausse rapide des taux d’intérêt.

Les hausses agressives des taux d’intérêt de la Banque du Canada cette année ont augmenté le coût des frais d’intérêt qu’elle paie sur les soldes de règlement déposés dans les comptes des grandes banques.

C’est alors que le revenu que la banque centrale reçoit des obligations d’État qu’elle détient reste fixe.

La Banque du Canada a considérablement augmenté ses actifs pendant la pandémie dans le cadre de son programme d’achat d’obligations d’État. Également connue sous le nom d’assouplissement quantitatif, la politique faisait partie des efforts de la banque centrale pour stimuler l’économie.

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Cette expansion des actifs coûte maintenant à la banque centrale, car elle a payé les obligations d’État avec la création de soldes de règlement.

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S’exprimant devant le comité des finances de la Chambre des communes la semaine dernière, le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a évoqué les pertes prévues.

Il a déclaré que les pertes n’affectent pas la capacité de la banque centrale à mener sa politique monétaire.

Il a noté que l’ampleur et la durée des pertes dépendront de la trajectoire des taux d’intérêt et de l’évolution de l’économie.

«Après une période de pertes, la Banque du Canada retrouvera un bénéfice net positif», a-t-il déclaré.

La Banque du Canada se tourne vers le gouvernement fédéral pour trouver une solution pour équilibrer ses comptes.

Bien qu’il existe quelques options disponibles, certains économistes affirment que le problème dont est saisie la banque centrale est en grande partie un problème comptable plutôt qu’un problème de politique monétaire.

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