Kitchi : The Spirit Fox par Alana Robson-Cole – Critique de Mary Lanni


Une histoire visuellement époustouflante sur la façon dont les êtres chers perdus ne sont jamais vraiment partis, c’est un livre qui sera apprécié par les lecteurs de tous âges.

Le deuil est une émotion illimitée qui affecte chaque personne de manière différente. Forrest, six ans, manque désespérément à son frère aîné, Kitchi. S’accrochant fermement à un médaillon contenant la photo de Kitchi, la tristesse de Forrest commence à s’atténuer alors qu’il se souvient de bons souvenirs partagés avec son frère. Une pression rapide transforme le médaillon en une carte qui guide Forrest dans une aventure pleine de dangers et d’amis inattendus. À la base d’un totem à proximité, Forrest découvre un renard frappant et mystérieux et commence une amitié qui est plus profonde qu’il n’y paraît au premier abord.

De belles illustrations pleines de texture et de couleur sont le point culminant incontestable de cette histoire. À partir des pages de garde, les lecteurs sont initiés au monde de la culture et du folklore amérindiens à travers des images de totems et de pictogrammes. Des paysages vibrants et des représentations détaillées d’humains et d’animaux donnent vie à cette histoire axée sur l’esprit. Les lecteurs seront captivés par chaque illustration et trouveront des raisons de s’y attarder.

Écrit pour un jeune public, seules quelques lignes de texte se trouvent sur chaque page. Cette histoire suit une structure de rimes lâches, où toutes les deux lignes se connectent par une rime bien que les lignes liées ne soient pas toujours adjacentes les unes aux autres. Bien que le compteur ne soit pas cohérent d’une ligne à l’autre, l’histoire est néanmoins agréable à lire à haute voix.

Un glossaire informel à la fin présente aux lecteurs la signification d’une poignée de pictogrammes amérindiens qui se trouvent tout au long du livre. Kitchi est un mot amérindien qui signifie courageux et est un surnom approprié pour le frère de Forrest et le renard spirituel que Forrest rencontre dans cette histoire. Bien que ni l’un ni l’autre ne soient amérindiens, l’auteur et l’illustrateur ont soigneusement conçu un conte à la fois respectueux et représentatif de la culture amérindienne.

Une histoire visuellement époustouflante sur la façon dont les êtres chers perdus ne sont jamais vraiment partis, c’est un livre qui sera apprécié par les lecteurs de tous âges.

Je critique des livres pour enfants, préadolescents et adolescents et je blogue à leur sujet sur mon site Web. À ce jour, j’ai plus de 500 critiques publiées. Inscrivez-vous à ma newsletter mensuelle sur www.maryrlanni.com pour recevoir des recommandations directement dans votre boîte de réception ! J’écris principalement des critiques, mais je créerai des critiques vidéo sur demande.



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