Karma Cola: Marketing the Mystic East Résumé et description du guide d’étude


Ce livre est une exploration et un commentaire sur l’histoire de plusieurs décennies de la recherche de l’Occident pour l’illumination spirituelle dans les enseignements des religions et des philosophies orientales. Alors qu’elle commente la relation entre la foi et le commerce dans cet ensemble particulier de circonstances, l’auteur considère la tendance à l’exploitation et sa croissance des deux côtés, en particulier comme manifeste dans la pratique croissante de l’utilisation de la spiritualité comme une marchandise.

L’auteure introduit son analyse de la relation spirituelle Est/Ouest avec un commentaire sur une paire de mythes qui, selon elle, expliquent les circonstances à l’origine de l’exploitation mutuelle dans cette relation. Elle explore ensuite, tout au long du livre, diverses facettes, motivations, manifestations et répercussions de cette exploitation.

Parmi les aspects spécifiques de la spiritualité orientale que l’auteur considère, il y a l’idée de karma – en particulier, la croyance que de nombreux aspects de la vie actuelle d’un individu portent en eux des échos de vies passées et/ou les fondements d’aspects de vies futures. Le sujet du karma est abordé avec une attention particulière dans les sections un et deux. Dans la troisième section, l’auteur présente une autre de ses affirmations centrales, l’une liée à son commentaire initial sur le karma. C’est l’idée que la vraie nature et les implications de la philosophie et des enseignements orientaux sont souvent trop profondément différentes de leurs philosophies « d’origine » pour que les chercheurs occidentaux puissent les gérer. Cette thèse est réitérée et étayée, à plusieurs reprises tout au long du livre, par des reportages anecdotiques d’individus qui, à force de contempler la spiritualité orientale de trop près ou trop intensément, ont soit perdu leur emprise sur la réalité, soit sont entrés dans des formes de déni.

Les sections quatre à sept discutent des façons dont les individus des deux côtés de l’équation spirituelle considérée, à la fois les chercheurs et les enseignants, voient ce qu’ils veulent voir et agissent en réponse à ces perceptions. Ici, l’auteur commence sa réflexion sur l’exploitation qui a lieu des deux côtés de l’équation, illustrant comment les chercheurs et les enseignants sont prêts à exploiter, et à être exploités, afin d’obtenir ce qu’ils croient vouloir. De nombreux enseignants, affirme-t-elle, veulent de l’argent. De nombreux chercheurs, affirme-t-elle en outre, veulent tout type d’illumination spirituelle qu’ils peuvent obtenir. La brève section huit, quant à elle, jette un regard essentiellement anecdotique sur les moyens par lesquels le fossé spirituel entre l’ouest et l’est peut être comblé par d’autres moyens non exploitant. La section neuf, cependant, met en contraste l’espoir implicite de la section huit avec une représentation vivante et à plusieurs niveaux de la façon dont la longue histoire d’exploitation de l’Inde par un certain nombre de natures occidentales différentes a créé ce qui équivaut à une culture de l’exploitation, ancrée à travers les (décennies ? siècles ?) dans le commerce illégal de la drogue.

La section dix examine le rôle et la fonction de la sexualité à la fois dans la spiritualité orientale et dans le déclenchement du désir d’explorations/de connexion avec cette spiritualité en Occident. La section onze approfondit cette considération en examinant l’attrait sexuel / sensuel de ceux qui se trouvent du côté le plus sombre, le plus corrompu et finalement le plus destructeur de l’équation. Dans la section douze, l’auteur réitère son affirmation selon laquelle la véritable nature de la philosophie et de la pratique orientales est finalement trop dure pour que les chercheurs occidentaux non seulement comprennent et acceptent, mais veuillent comprendre et accepter. Enfin, dans la brève section treize, l’auteur nourrit l’espoir d’une évolution future de la relation spirituelle est/ouest, la tempérant avec l’implication que les deux cultures ont la responsabilité de créer les dommages à cette relation, et les deux parties ont un moyen considérable de aller avant qu’une véritable communion sans exploitation au sein de cette relation puisse, et soit, être réalisée.



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