GOLDSTEIN : les taxes carbone du Premier ministre déconnectées de la réalité

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La deuxième taxe sur le carbone du premier ministre Justin Trudeau – connue sous le nom de Norme sur les carburants propres – est le dernier exemple de la façon dont ses politiques énergétiques s’éloignent davantage de la réalité, tout en punissant financièrement les Canadiens.

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À partir de l’année prochaine, la Norme sur les carburants propres de Trudeau, à elle seule, selon une analyse d’impact effectuée par le gouvernement fédéral lui-même, augmentera le prix de l’essence de 6 à 13 cents le litre et le prix du carburant diesel de 7 à 16 cents le litre d’ici 2030. .

En tenant compte des coûts directs et indirects — parce que l’augmentation du coût de l’essence et du carburant diesel fait augmenter le prix de presque tout — le gouvernement estime qu’il en coûtera au ménage canadien moyen entre 132 $ et 301 $ par année d’ici 2030, avec une moyenne de 220 $.

Cela augmentera la pauvreté énergétique au Canada, selon l’analyse d’impact, et sera ressenti de manière disproportionnée par les Canadiens à revenu faible et moyen, les personnes âgées à revenu fixe, les mères célibataires, les Canadiens des régions rurales, les Canadiens travaillant dans le secteur pétrolier et gazier et les Canadiens vivant dans l’Atlantique. Canada, qui consacrent une proportion plus élevée de leur revenu au transport comparativement aux autres provinces.

La norme sur les carburants propres s’appliquera à l’échelle nationale, et pas seulement à l’Ontario, l’Alberta, le Manitoba et la Saskatchewan, où la première taxe sur le carbone de Trudeau s’applique.

Contrairement à la taxe carbone, il n’y aura pas de rabais.

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Mais gardez à l’esprit que le directeur parlementaire du budget affirme que même avec les remboursements appliqués à la taxe sur le carbone de Trudeau, qui sera envoyée par la poste aux Canadiens de ces quatre provinces à partir du 15 juillet, la plupart des ménages (60 %) se retrouveront financièrement moins bien lotis si l’on tient compte de pleinement l’impact de la taxe carbone sur l’économie.

Le DPB Yves Giroux estime que le ménage moyen de l’Ontario sera moins bien loti de 360 ​​$ cette année, augmentant annuellement à 1 461 $ en 2030; le ménage albertain moyen s’est détérioré de 671 $ cette année, augmentant annuellement pour atteindre 2 282 $ en 2030; le ménage moyen de la Saskatchewan a perdu 390 $ cette année, augmentant annuellement à 1 464 $ en 2030 et le ménage moyen du Manitoba a perdu 299 $ cette année, augmentant annuellement à 1 145 $ en 2030.

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Le gouvernement Trudeau continue de prétendre que 80 % de ces ménages finissent par s’en sortir financièrement.

Il affirme également que la taxe sur le carbone de Trudeau et la norme sur les carburants propres aideront le Canada à atteindre son objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 à 45 % sous les niveaux de 2005 d’ici 2030 et à zéro net d’ici 2050.

Mais aucun gouvernement canadien, libéral ou conservateur, n’a atteint un seul objectif d’émission qu’il s’est fixé en 34 ans.

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Trudeau a déjà raté son objectif de 2020 malgré la récession mondiale causée par la pandémie au cours de laquelle les émissions ont partout chuté de façon spectaculaire.

Lors de la réunion du G-7 qui s’est tenue la semaine dernière en Allemagne, le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, l’Italie et le Japon ont approuvé les efforts visant à accroître la production mondiale de pétrole et de gaz naturel liquide pour compenser les perturbations de l’approvisionnement énergétique mondial résultant de les pays qui tentent de se remettre des dommages économiques causés par la récession pandémique et par l’invasion de l’Ukraine par le président russe Vladimir Poutine.

Le G-7, y compris le Canada, affirment que leurs politiques sont compatibles avec la réalisation des objectifs de réduction des émissions de 2030 et 2050 de l’ONU, mais cette affirmation est absurde.

L’année dernière, par exemple, les émissions énergétiques mondiales ont augmenté de 6 % pour atteindre 36,3 milliards de tonnes, leur niveau le plus élevé jamais enregistré, selon l’Agence internationale de l’énergie.

Ainsi, alors que Trudeau augmente le coût de l’énergie fossile pour les Canadiens au pays, il approuve simultanément des politiques visant à accroître l’utilisation des combustibles fossiles à l’échelle mondiale.

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