GOLDSTEIN : La pandémie a dévoilé les mythes des soins de santé au Canada

La pandémie de COVID-19 a une fois de plus révélé que les Canadiens paient parmi les coûts les plus élevés du monde développé pour les soins de santé, en échange de résultats médiocres jugés par les normes internationales.

De toute évidence, nous avons besoin de réformes significatives et sensées, et non de plus de slogans politiques selon lesquels les soins de santé au Canada sont « gratuits » et « les meilleurs au monde ».

Ce n’est pas gratuit, et ce n’est pas le meilleur au monde – si jamais ça l’a été – depuis longtemps.

Comme l’a récemment rapporté l’Institut Fraser, ajusté en fonction de l’âge de notre population, nous avons consacré une proportion plus élevée de notre produit intérieur brut aux soins de santé (11,3 %) en 2019 que 27 autres pays comparables membres de l’Organisation de coopération économique. et Développement.

Seule la Suisse a dépensé plus à 11,4%.

Les États-Unis ont été exclus parce qu’ils n’ont pas de soins de santé universels.

Par le biais des impôts, les Canadiens ont dépensé 174 milliards de dollars en soins de santé en 2019 — cette année, il devrait s’élever à 191 milliards de dollars — ce qui coûte aux familles de 726 $ à 41 916 $ par an en impôts, en fonction de leurs revenus, une famille gagnant 75 300 $ payant environ 6 521 $ par an.

Depuis 1997, le coût des soins de santé pour la famille canadienne moyenne a augmenté de 177,6 %, comparativement à une augmentation des revenus moyens de 109,9 %.

Le coût des soins de santé que les Canadiens paient en impôts a augmenté 3,4 fois plus vite que les vêtements, 2,2 fois plus vite que la nourriture, 1,7 fois plus vite que le logement et 1,6 fois plus vite que la croissance du revenu.

Cela n’inclut pas le coût que les Canadiens paient en privé pour une assurance médicale couvrant les services non assurés, ni les milliards de dollars que les Canadiens perdent en salaires et en productivité chaque année en raison des longs délais d’attente pour les interventions chirurgicales, les traitements et les procédures de diagnostic médicalement nécessaires.

L’année dernière, au cours de la première année de la pandémie, le temps d’attente médian au Canada était de 22,6 semaines. Cette année, elle est estimée à 25,6 semaines, la plus longue de tous les temps.

Malgré les dépenses élevées payées par les Canadiens pour les soins de santé, le Canada se classe 25e sur 26 pays comparables de l’OCDE pour le nombre de lits de soins actifs pour 1 000 habitants (2,0); 26e sur 28 chez les médecins (2,8) ; 14e sur 28 chez les infirmières (10,4) ; 24e sur 28 en lits psychiatriques (0,37) ; 21e sur 24 par million d’habitants en IRM (10,5) et 22e sur 26 en tomodensitométrie (15,2).

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