God’s Bits of Wood Résumé et description du guide d’étude


Un large éventail de personnages joue un entrelacement complexe de lignes narratives et thématiques dans ce roman factuel. Alors que les cheminots noirs opprimés de l’Afrique coloniale française luttent pour améliorer leur statut économique et social, leurs femmes qui, à bien des égards, sont tout aussi opprimées par les traditions tribales et ethniques, luttent pour améliorer leur propre statut, tant au sein de leurs communautés que de leurs familles. Cette poursuite de l’intégrité personnelle et communautaire simultanée est la préoccupation thématique d’ancrage du roman, se manifestant à la fois dans la transformation du personnage et dans l’intrigue.

Le récit commence par une description écrite poétique du pays dans lequel l’histoire se déroule, un aperçu de la nature qui offre un contraste saisissant avec les vies définies par la machine que vivent les nombreux personnages du roman. Dans cette large perspective, le récit zoome sur une maison particulière, celle de la famille de Bakayoko, un dirigeant syndical respecté et presque vénéré. La narration révèle que lui et d’autres membres du syndicat des cheminots sont sur le point de se mettre en grève pour obtenir de meilleurs salaires et avantages sociaux, et révèle également que les femmes de leur vie sont quelque peu réticentes à suivre, étant donné qu’elles sont tombées, elles se retrouveront avec le responsabilité de faire fonctionner les foyers familiaux dans des circonstances de plus en plus éprouvantes. Bakayoko lui-même reste physiquement absent pendant une grande partie de la grève (et en fait pendant environ les deux tiers du récit), un personnage principal dont les idées à la fois émeuvent et encouragent les grévistes mais dont l’influence se fait sentir, au moins au début, surtout malgré son absence.

Alors que l’action va et vient entre la maison de la famille Bakayoko à Bamako, la base de nombreux ouvriers à Thiès et le siège du pouvoir blanc à Dakar, le récit explore la vie et les relations de ses différents personnages. Il y a les collègues dirigeants syndicaux de Bakayoko (le sensé Lahbib et le pratique Doudou), des syndiqués aux visions différentes de la grève (l’enthousiaste Samba, l’agressif Tiemoko, le maussade et superficiel Beaugosse) et des membres de la direction (le jugeant Dejean , Isnard ivre et Pierre idéaliste). Il y a aussi un groupe de femmes de plus en plus autonomes – l’agressive Penda, la rassasiée Ramatoulaye, la dédaigneuse et ambitieuse N’Deye Touti, l’aveugle et pleine d’âme Maimouna, la précoce Ad’jibid’ji.

Hommes et femmes se trouvent profondément interpellés par les circonstances et les résultats de la grève. L’eau et la nourriture se raréfient, la violence éclate parfois et une série d’affrontements de plus en plus intenses entraîne une série de morts, dont celle de la mère de Bakayoko. Finalement, Bakayoko est contraint de retourner dans son pays natal après une longue période d’absence, prenant ce que lui et d’autres croient être sa place légitime à la tête du mouvement de grève. Lorsque ses négociations avec la direction n’aboutissent à rien (du moins en partie à cause de son incapacité à contrôler son tempérament et ses paroles), les femmes prennent les choses en main et prévoient une marche de soixante kilomètres de Thiès à Dakar.

Avec l’aide organisationnelle des hommes, les femmes se sont mises en marche, surmontant les obstacles présentés par le temps, la fatigue et la faim pour rassembler de plus en plus de partisans et finalement arriver au cœur de Dakar. Là, ils sont accueillis par des traditionalistes influents qui les mettent en garde contre un comportement aussi scandaleux et peu féminin, mais sont encouragés par Bakayoko, dont le discours puissant à la foule inspire une grève générale nationale qui, à son tour, fait reculer le syndicat et les autorités gouvernementales. .

Voir les effets humains de la grève et de ses conséquences conduit Bakayoko à la décision de rester à la maison avec sa famille plutôt que de continuer ses voyages. Pendant ce temps, dans la communauté française fermée à l’extérieur de Dakar, un petit groupe de dirigeants français est retranché, résistant aux ordres de quitter leurs positions et de rentrer chez eux. L’un d’eux, dans une crise de colère, attrape une arme à feu et court à l’extérieur, seulement pour être abattu. Et dans le silence qui s’ensuit, de la foule des femmes protestataires entourant la communauté, une voix solitaire entonne une chanson à la louange de « l’homme qui se bat sans haine ».



Source link -2