Geoff Russ : Les conservateurs sont le parti centriste, pas les libéraux

Pierre Poilievre parle comme un populiste, mais comparés aux libéraux radicaux et au NPD, les conservateurs sont indéniablement l’option modérée.

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Le Canada est un pays politiquement modéré, avec une base électorale majoritairement modérée, donc la large avance des conservateurs dans les sondages ne devrait surprendre absolument personne.

La semaine dernière, le gouvernement libéral a accédé à la demande de la Colombie-Britannique de mettre fin à sa maudite expérience de décriminalisation des drogues qui n’a fait qu’aggraver la situation de la toxicomanie dans la province.

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Même si les libéraux ont pris la bonne décision, cette sensibilité rafraîchissante semblait plutôt déplacée compte tenu de l’enthousiasme du gouvernement à pousser les choses à l’extrême chaque fois que cela était possible. La toxicomanie, l’immigration et la dette fédérale ont atteint des niveaux que les Canadiens n’ont jamais vus auparavant.

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Contrairement à la réputation que les libéraux ont tenté de promouvoir dans le passé en tant que parti raisonnable du centre, le gouvernement actuel a été ambitieux et radical dans son approche dans presque tous les domaines politiques.

Le premier ministre Justin Trudeau est arrivé au pouvoir en 2015 avec un programme de dépenses déficitaires modérées, en déclarant que « le budget s’équilibrera tout seul ». Les Canadiens ont voté pour et ressentent maintenant les effets du gouvernement fédéral le plus coûteux de notre histoire.

Les Canadiens n’ont pas voté pour que leurs villes soient envahies par des toxicomanes désespérés qui se droguent ou fument des drogues « sûres », ni pour que des niveaux d’immigration irresponsables poussent les services publics du pays à leurs limites.

On ne peut pas reprocher aux personnes dépendantes d’alimenter gratuitement leur maladie, ni aux nouveaux arrivants parce qu’ils sont attirés par la possibilité d’une vie meilleure au Canada. Néanmoins, les choix du gouvernement fédéral ont radicalement augmenté le nombre de ces deux groupes, avec des conséquences désastreuses.

Le Canada n’était pas prêt à faire face à un tel afflux de nouveaux arrivants. Étudiants internationaux, dont le nombre a triplé sous Trudeau, ont été invités à assister escroqueries aux collèges professionnels ce problème faux diplômes tout en occupant des emplois au salaire minimum. Plutôt que de prendre un nouveau départ dans un nouveau pays prometteur, de nombreux étudiants internationaux se sont retrouvés entassés dans des bidonvilles aux prix exorbitants, voire sans abri.

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Combinée à d’autres facteurs, l’augmentation du nombre d’étudiants internationaux et d’autres immigrants a contribué à la situation déjà difficile du Canada. logements clairsemés étant poussée à ses limites, exacerbant ainsi la crise de l’accessibilité financière. Cela résulte des réformes radicales et imprudentes des libéraux au système d’immigration du Canada, que le gouvernement n’a commencé à restreindre qu’après que le problème soit devenu impossible à ignorer.

Néanmoins, les électeurs auraient pu être prêts à pardonner aux libéraux si c’était leur seule grosse erreur. Malheureusement, la stratégie consistant à maximiser les mauvaises politiques et à gérer les conséquences plus tard est le modus operandi des libéraux pour pratiquement tous les dossiers.

La toxicomanie était un problème avant l’arrivée au pouvoir des libéraux, mais leur décision de fournir des drogues gratuites aux toxicomanes n’a fait qu’aggraver la situation.

De nombreux centres-villes sont désormais remplis de scènes tragiques de personnes dépendantes allongées sous la pluie ou la neige alors qu’elles sont folles de drogue. La consommation ouverte de drogues a transformé les espaces publics en zones interdites, avec des enfants marchant de manière cauchemardesque sur des aiguilles sales et la confiance sociale dans nos communautés s’érodant.

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Les « réserves sûres » de drogues sont détournées et vendues dans les rues partout en Colombie-Britannique. Les infirmières des hôpitaux de la province ont exprimé leur inquiétude quant au fait d’être exposé à la méthamphétamine fumer au travail, car les toxicomanes sont autorisés à se droguer à l’intérieur des hôpitaux.

Qui aurait pu prédire que le fait de garantir que les gens restent dépendants de drogues qui les tuent lentement ne fonctionnerait pas bien ?

Le fait que les conservateurs continuent de prendre les devants dans les sondages pourrait dérouter les substituts et les têtes parlantes les plus serviles des libéraux. Le chef conservateur Pierre Poilievre parle comme un populiste, mais comparés aux libéraux et à leurs partenaires néo-démocrates, les conservateurs sont sans aucun doute l’option modérée.

Promettant de changer de cap sur une stratégie de toxicomanie qui a échoué, corrigez le système d’immigration brisé et maîtriser les dépenses fédérales ne sont en aucun cas des propositions radicales.

L’idée selon laquelle les libéraux fédéraux sont en quelque sorte le parti centriste modéré est l’un des mythes les plus flagrants jamais imposés aux Canadiens. Depuis la fin du mandat de Louis Saint-Laurent comme premier ministre en 1957, les seuls gouvernements libéraux centristes ont existé entre 1993 et ​​2006 sous les premiers ministres Jean Chrétien et Paul Martin.

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Les premiers ministres Lester B. Pearson et Pierre Trudeau étaient des radicaux dont les politiques expérimentales ont transformé le Canada. Le jeune Trudeau s’est également engagé à transformer le Canada pour le mieux, mais les Canadiens moyens attendent toujours de ressentir les résultats positifs après près de neuf ans. À cette époque, la vie est devenue plus inabordable, les espaces publics moins sûrs et notre consensus sur l’immigration a été brisé.

La plupart de ces résultats exaspérants et injustes sont le résultat de choix politiques faits par le gouvernement fédéral, et les Canadiens semblent prêts à en faire subir les conséquences aux libéraux.

L’année dernière, le chef du NPD du Manitoba, Wab Kinew, a été élu premier ministre en proposant des politiques sensées et pragmatiques qui ne lui donnaient rien à voir avec Jagmeet Singh, le socialiste portant une Rolex qui dirige le NPD fédéral. Il s’avère que les modérés sont plutôt populaires au Canada, quelle que soit leur affiliation partisane.

En 2022, Ken Sim a été élu maire de Vancouver avec une victoire écrasante, après avoir promis d’embaucher davantage de policiers et d’infirmières pour aider à améliorer la crise aiguë de toxicomanie de la ville. Sans surprise, promettre d’apaiser le chaos provoqué par des politiques extrêmes et radicales, plutôt que de contrer le radicalisme par davantage de radicalisme, s’est avéré être une approche populaire.

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Les partisans et les politiciens libéraux comparent souvent négativement le parti conservateur moderne aux anciens progressistes-conservateurs, feignant de faire l’éloge des programmes soi-disant modérés du PC qui les ont rarement fait élire. La grande ironie est que les conservateurs modernes sont le seul parti restant à Ottawa qui puisse prétendre de manière crédible au rang de modéré en 2024.

Nous avons vécu une époque d’extrêmes politiques et sociaux, et qu’il s’agisse de dépenses, d’immigration, de toxicomanie ou de droits parentaux, ce gouvernement libéral ambitieux s’est révélé incapable de faire preuve de mesure ou de prudence.

Les Canadiens, pour la plupart des gens doux et modérés, en subissent les conséquences et semblent trop désireux d’un changement.

Poste National

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