(Toronto) For his eighth feature film, John Crowley reunites with Andrew Garfield, whom he directed in 2007 in the film Boy A (at the beginning of the career of the interpreter of Spiderman). He directed Florence Pugh for the first time (Oppenheimer, Dune, part two), one of the best actresses of her generation.
We Live in Time tells the story of a contemporary British couple over a period of 10 years. We dive into the heart of bittersweet love, loss and the fragility of existence, through the adventures of this couple in their thirties with a young child.
Andrew Garfield joue Tobias, un homme récemment divorcé, qui travaille en marketing, et qui tombe amoureux d’Almut (Pugh), une cheffe et propriétaire d’un restaurant gastronomique à Londres. Or, les choses prennent une tournure dramatique lorsque celle-ci reçoit un diagnostic médical déchirant. Le film explore alors les réalités crues et les épreuves de la vie avec une grande charge émotive.
Dans le cinéma britannique, il y a une tradition de comédie et de drame romantiques avec des personnages excentriques. Qu’on pense à Notting Hill, Four Weddings and a Funeral, Love Actually… « Cela a probablement à voir avec l’humour anglais, l’esprit britannique, nous dit Florence Pugh, en entrevue.
PHOTO PETER MOUNTAIN, FOURNIE PAR LA PRODUCTION
Florence Pugh
J’aime regarder ces comédies romantiques avec ces personnages imparfaits, un peu idiots, mais tellement attachants. Ces personnages refusent de se dérober à leurs défauts pour bien paraître. Ils acceptent leurs contradictions et rient de leur malheur.
Florence Pugh
« C’est très important, vital, d’avoir la capacité de rire dans un couple, si l’on veut que la relation dure, rebondit Andrew Garfield. C’est correct de pleurer aussi. Mais il faut savoir doser le sérieux et la légèreté, l’intensité et la joie au quotidien. Quand le quotidien vous fait rire, vous pouvez passer à travers bien des guerres. »
Accepter son destin
La relation entre Almut, une femme passionnée et ambitieuse, et Tobias, un homme qui cache sa vulnérabilité en voulant tout contrôler, est d’une grande vérité. Le scénariste britannique Nick Payne, aussi dramaturge au théâtre (Constellations), a construit une histoire d’amour en montagnes russes. Pour réfléchir au libre arbitre et aux choix que chacun fait dans sa vie. Ce drame romantique poignant a été fort bien accueilli à Toronto. Même si son approche n’est pas classique dans la forme et dans le ton.
« On lutte pour changer notre destin, en vain, dit Garfield. Il y a des choses inévitables et incontrôlables en amour comme dans la vie. On aimerait être plus puissants que le monde, les tragédies, les ruptures. Jusqu’au jour où on frappe un mur. Alors on s’effondre. Et dans cet effondrement, on trouve la vérité ; qui est qu’on ne contrôle rien du tout. »
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Andrew Garfield
Il faut apprendre à accepter les choses qu’on ne peut pas changer dans la vie, et accepter que la nature est supérieure à notre ego. Avec cela viennent la beauté, la grâce, l’amour.
Andrew Garfield
« Nos personnages se rencontrent par fatalité, dans un accident de voiture, c’est le destin, mais après, ce sont leurs choix, souvent douloureux, qui déterminent leur relation », ajoute l’interprète d’Almut, qui ne parvient pas à cacher sa peur de la maladie, bien qu’elle refuse que sa vie soit définie par son « déclin ».
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La chimie entre les deux interprètes est palpable dans le film.
La chimie opère
La chimie entre les deux interprètes est palpable dans le film comme en entrevue. « Tout le monde nous parle de notre chimie à l’écran, de notre fusion dans le jeu… Mais cela tient beaucoup au climat de confiance et de sécurité que John [Crowley] installed on the film set, explain the two actors. We were able to tap into the energies buried within us, bad or good, but alive! »
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Florence Pugh is very happy to see that the film resonates so much with people.
Florence Pugh is very happy to see that the film resonates so much with people. “What’s touching in this film is seeing that we don’t have to fight against the movement of life. We must transform our dramas and our sorrows into something beautiful and positive. I believe that loving and being loved remains our mission on Earth. Especially in this day and age where the world is cruel, and hatred is everywhere. »
In theaters October 11