Job searching can be a challenging journey, as highlighted by Randstad France’s analysis of nine million hires in 2024, revealing that 57% come from the ‘invisible market’—jobs secured without prior advertisement. Proactive strategies like unsolicited applications and maintaining strong relationships with former employers can enhance opportunities. Networking remains crucial, especially in less qualified sectors. However, traditional recruitment processes will likely persist alongside these informal methods, as larger companies adhere to structured hiring practices.
La recherche d’emploi : un parcours semé d’embûches
Pour de nombreuses personnes, la quête d’un emploi est un véritable parcours du combattant. Pour dénicher la perle rare, il est parfois nécessaire de faire une pause, d’étudier le marché et d’analyser pourquoi certaines personnes réussissent à décrocher le poste tant convoité plus facilement que d’autres. C’est ce qu’a fait le groupe Randstad France, spécialisé dans les ressources humaines, en examinant les neuf millions d’embauches réalisées en 2024. Il s’avère que 57 % de ces recrutements proviennent du marché invisible, défini par Benoit Labrousse, président du groupe, comme tous les ‘contrats (CDI ou CDD de plus d’un mois) signés sans publication préalable d’une offre d’emploi.’ Ce taux est en augmentation par rapport aux années précédentes. On constate donc que ce marché est désormais le plus fructueux pour dénicher un emploi.
Astuces pour optimiser votre recherche d’emploi
Première astuce : la candidature spontanée. Vous devinez où nous voulons en venir. La candidature spontanée, souvent négligée, demeure une excellente manière d’approcher une entreprise. ‘Dans certains secteurs, il y a un réel intérêt à être proactif, c’est-à-dire à contacter les entreprises pour signaler sa disponibilité et mettre en avant ses compétences,’ souligne Benoit Labrousse. Mais ce n’est pas la seule méthode pour ouvrir des portes. Selon le responsable de Randstad France, il est crucial de ‘maintenir de bonnes relations avec les anciens employeurs pour pouvoir saisir des opportunités à l’avenir.’ Globalement, dans le monde de l’entreprise, il ne faut jamais négliger l’avenir. Afficher une attitude irréprochable au bureau est un signe de sérieux qui sera retenu par certains managers lorsque ceux-ci changeront d’entreprise et chercheront à renforcer leurs équipes.
Peut-on encore compter sur le réseautage ? Entretenir de bonnes relations avec ses anciens supérieurs s’inscrit dans une idée confirmée par l’étude de Randstad : il est fortement recommandé de préserver son réseau professionnel au fil du temps. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la cooptation concerne davantage les secteurs dits ‘peu qualifiés’ que le monde des affaires et ses ‘cadres interchangeables.’ ‘De prime abord, on pourrait imaginer que le réseautage touche principalement des populations managériales ; cependant, on réalise que ce marché est finalement assez structuré,’ insiste Benoit Labrousse. Il confirme également : ‘Dans des professions telles que la construction, le nettoyage ou la restauration, il existe une culture de communauté et de talent, d’autant plus que la logique de sous-traitance entre entreprises est très forte.’
Cependant, l’expert en ressources humaines ne pense pas que ce marché invisible s’imposera définitivement au détriment des processus de recrutement traditionnels. Et pour cause, il ‘pense que les groupes ou entreprises d’envergure ne changeront pas leurs processus de recrutement organisés, car ils sont soumis à de nombreuses règles de gouvernance.’ Ainsi, il conseille de continuer à rechercher des emplois en ligne sur des plateformes d’annonces. ‘Mais cela n’empêche pas que, même dans une approche structurée, la cooptation et la recommandation existent,’ reconnaît-il. En effet, si un employeur dispose de trois profils identiques, il préfèrera toujours celui qui lui a été recommandé.