Unlocking Every Path: A Journey to New Opportunities

February is recognized as snowmobiling month in Quebec, and recent snowstorms have made this tradition possible. Michel Garneau from Motoneige Québec emphasizes the importance of responsible riding, urging snowmobilers to respect the environment and stay on designated trails. He highlights the need for mutual respect between riders and landowners, reminding them that they are guests on private lands. A coalition of agricultural associations has also called for adherence to marked trails to protect local vegetation.

Le mois de février est reconnu comme le mois du motoneige au Québec, et avec les tempêtes récentes, il est clair que cette tradition sera respectée.

“Les conditions météorologiques sont très favorables et confirment que le mois de février a été désigné par le gouvernement comme le mois du motoneige au Québec,” déclare Michel Garneau, rédacteur en chef du magazine Motoneige Québec et responsable de projets spéciaux à la Fédération des Clubs de Motoneigistes du Québec (FCMQ).

“La communauté des motoneigistes accueille ces tempêtes avec joie, car elles ont permis l’ouverture des sentiers à travers la province. Il y avait un manque de neige dans plusieurs endroits où les sentiers étaient ouverts, mais les conditions étaient tout de même acceptables. Nous encourageons les motoneigistes à profiter pleinement de ces conditions exceptionnelles sur les sentiers.”

Responsabilités des motoneigistes

L’expert souhaite rappeler aux motoneigistes qu’ils ont des responsabilités lors de leurs sorties.

“Les motoneigistes doivent prendre en compte l’impact de leurs activités sur l’environnement. Ils doivent respecter la faune et la flore. Pour y parvenir, il est crucial de rester sur les sentiers. Ce n’est pas le moment de s’écarter, non seulement pour protéger l’environnement, mais aussi pour éviter les difficultés que rencontrent les bénévoles des clubs concernant les droits de passage, de plus en plus fragiles.”

“Ainsi, si les motoneigistes souhaitent préserver leur réseau de sentiers, ils doivent respecter les propriétaires fonciers qui nous accordent ces droits de passage,” ajoute-t-il. “De plus, lorsqu’ils s’approchent des maisons, ils doivent ralentir pour ne pas déranger les habitants, ce qui pourrait menacer les droits de passage. Chaque motoneigiste doit se considérer comme un ambassadeur de cette activité. On peut s’amuser à motoneiger tout en agissant de manière responsable.”

Respect des terres

Le spécialiste demande aux motoneigistes de se rappeler qu’ils sont des invités sur ces territoires.

“Nous ne devons jamais oublier que nous sommes des invités sur les terres de ceux qui nous accordent des droits de passage. J’invite les motoneigistes, lorsqu’ils traversent ces territoires et rencontrent les propriétaires, à les saluer. C’est un cadeau qu’ils nous font. Ils n’ont aucune obligation de le faire, nous restons toujours des invités. Ils nous offrent un corridor pour voyager, mais cela ne nous donne pas carte blanche pour nous aventurer partout sur leurs terres.”

“Il suffit de discuter avec les bénévoles des clubs pour comprendre les enjeux complexes qu’implique la négociation d’un droit de passage, après que certaines personnes peu scrupuleuses n’aient pas respecté les lieux. C’est une réalité dans le monde du motoneige qu’il faut toujours prendre en compte avant d’agir.”

Dans une déclaration conjointe, l’Association des producteurs de gazon du Québec, l’Association québécoise des producteurs de pépinières et l’Association des producteurs de sapins de Noël du Québec ont demandé aux propriétaires de véhicules récréatifs (VR) d’emprunter des sentiers balisés et d’éviter les terres privées et agricoles. Cette demande vise à protéger les productions végétales qui peuvent se trouver sur les terres utilisées par les utilisateurs de VR, y compris les motoneigistes.

“Gardez toujours à l’esprit que nous sommes responsables de nos actions, c’est cela un motoneigiste responsable,” conclut M. Garneau.

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