Understanding Maternal Regret: Balancing Love for Children with the Challenges of Motherhood

Maternal regret is a complex issue affecting some women who question their choice to become mothers. Studies indicate that a notable percentage of mothers experience feelings of regret, often linked to the heavy responsibilities of parenting and the loss of personal identity. Influential figures like sociologist Orna Donath and author Astrid Hurault de Ligny have brought attention to this topic, emphasizing the societal pressures and internal struggles that contribute to these feelings. Addressing maternal regret is vital for mental well-being.

Comprendre le Regret Maternel

Les femmes qui choisissent de ne pas avoir d’enfants sont souvent confrontées à des questions sur leur choix. De même, celles qui optent pour un avortement sont interrogées sur leurs regrets. Mais qu’en est-il des femmes qui deviennent mères ? Selon une étude YouGov de 2022, 13 % des Français avouent ressentir des regrets concernant leur parentalité. Une enquête IFOP pour le magazine ELLE révèle qu’environ 12 % des mamans de jeunes enfants regrettent leur décision d’avoir un enfant. Ce phénomène est connu sous le nom de regret maternel.

Les Origines du Regret Maternel

Le regret maternel a été mis en lumière par la sociologue israélienne Orna Donath, qui a réalisé une enquête en 2019 sur ce sujet tabou. Les confessions de l’actrice Anémone, qui a exprimé son regret d’être mère à la télévision en 1999 et 2010, ont marqué les esprits. En 2022, l’autrice Astrid Hurault de Ligny a consacré un livre intitulé ‘Maternal Regret’ à ce sujet et a créé un compte Instagram pour donner une voix à ces sentiments. Ce regret découle souvent de la lourdeur associée à la maternité. Bien que les femmes aiment leurs enfants, elles peuvent ressentir un sentiment d’esclavage lié à leur rôle de mère, perdant ainsi leur identité de femme et de partenaire. Astrid Hurault de Ligny partage : ‘Depuis quatre ans et demi, je me sens comme une esclave de ce rôle; j’ai l’impression d’avoir été engagée pour un travail qui ne me convient pas, plus exigeant que tout autre, sans possibilité de démissionner.’

Le poids de la culpabilité accompagne souvent ces sentiments. Les femmes qui regrettent d’être mères ne rejettent pas leurs enfants, mais se sentent piégées. Elles regrettent leur corps d’avant, leur insouciance et le fait de ne pas se sentir pleinement accomplies, surtout lorsque leur vie professionnelle en souffre. Selon la psychologue Fabienne Sardas, ‘la prise de conscience peut survenir tôt, autour de 40 ou 50 ans, souvent déclenchée par un événement marquant comme une crise maritale ou une séparation.’

De plus, le regret maternel peut se manifester chez des femmes ayant une histoire familiale complexe, ayant vécu une grossesse difficile ou un accouchement traumatique. Malgré cela, elles s’accrochent et donnent tout pour leur enfant, parfois pour réparer les traumatismes de leur propre enfance. Fabienne Sardas souligne que ces mères cherchent souvent à exceller, ce qui peut les mener à des excès douloureux. La pression sociétale pèse encore lourdement sur les femmes, leur laissant supporter un poids mental souvent en solo. Orna Donath explique : ‘Pas un jour ne passe sans qu’on leur rappelle qu’elles sont faites pour cela, par instinct et par nature.’ Il est crucial de reconnaître et d’aborder le regret maternel, car en parler est essentiel pour éviter de se sentir étouffée par la culpabilité ou la honte. La thérapie peut offrir un chemin pour surmonter ce regret et redéfinir la vie en tant que mère.

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