Understanding Long-term Partial Activity (APLD): Requirements and Benefits

L’activité partielle de longue durée (APLD) est un dispositif créé pour soutenir les entreprises en difficulté suite à la crise de la Covid-19. Il permet aux entreprises de réduire les heures de travail tout en recevant une allocation pour les heures non travaillées. L’APLD vise à préserver les emplois et s’applique aux secteurs affectés par une baisse durable d’activité, mais pas aux interruptions temporaires. Les entreprises doivent établir un accord collectif et respecter des conditions spécifiques pour bénéficier de ce soutien jusqu’à la fin de 2026.

Qu’est-ce que l’APLD, l’activité partielle de longue durée ?

Définition du système APLD

L’activité partielle de longue durée (APLD) est un dispositif spécifique mis en place en réponse à la crise sanitaire liée à la Covid-19, visant à soutenir les entreprises confrontées à une baisse durable de leur activité. Son objectif principal était d’éviter des licenciements massifs tout en garantissant une compensation partielle aux employés.

Grâce à l’APLD, une entreprise touchée par une réduction significative et durable de son activité (par exemple : difficultés d’approvisionnement en matières premières) peut réduire les heures de travail de ses employés tout en bénéficiant d’une allocation pour les heures non travaillées.

Signification et objectifs

L’objectif principal de l’APLD était de préserver les emplois dans des secteurs ou entreprises subissant une forte baisse de leur activité tout en s’adaptant à des contraintes économiques temporaires. Ce système repose sur plusieurs principes :

  • Les entreprises peuvent réduire les heures de travail de leurs employés dans une limite fixée.
  • Les heures non travaillées sont partiellement compensées par l’État.
  • En contrepartie, les entreprises doivent respecter certains engagements, notamment en matière de maintien des emplois et de dialogue social.

Un chômage partiel exceptionnel qui prendra fin en 2026

Le dispositif a été lancé le 1er juillet 2020, mais les nouvelles entreprises ne peuvent plus adhérer à l’APLD depuis le 1er janvier 2023. L’application des accords signés avant cette date est possible jusqu’au 31 décembre 2026.

La pandémie a entraîné une chute brutale de l’activité économique dans de nombreux secteurs (tourisme, aviation, restauration). L’APLD a été conçu comme un levier exceptionnel pour gérer une crise économique sans précédent.

Cadre légal : décret et réglementation

L’utilisation de l’APLD est régie par le décret n° 2020-926 du 28 juillet 2020, qui précise les modalités d’accès et les obligations des employeurs. Ce décret impose aux entreprises de conclure un accord collectif au niveau de l’établissement, de l’entreprise ou de la branche, validé par l’administration.

Les entreprises doivent justifier d’une baisse d’activité et fournir des prévisions économiques justifiant l’utilisation de l’APLD. Des audits peuvent être réalisés pour vérifier le respect des conditions d’application.

Perspectives après 2026

À l’issue du système en 2026, les entreprises devront envisager d’autres solutions pour maintenir leur activité en cas de crise. Toutefois, l’APLD pourrait servir de modèle pour de futurs dispositifs en cas de nouvelles crises économiques.

Quels sont les cas où l’APLD ne peut pas être appliqué ?

L’activité partielle de longue durée (APLD) est principalement destinée à faire face à des situations de réduction prolongée de l’activité, mais elle ne s’applique pas aux interruptions temporaires dues à des conditions météorologiques exceptionnelles.

Celles-ci relèvent du régime classique d’activité partielle (AP), destiné à compenser les arrêts de travail occasionnels liés à des événements imprévisibles, tels que des tempêtes ou des inondations.

Quelles sont les conditions pour mettre en œuvre l’activité partielle de longue durée ?

Éligibilité des entreprises

Pour être éligible, l’entreprise doit faire face à une baisse prolongée de son activité économique, sans être en cessation totale d’activité. Tous les secteurs d’activité peuvent être concernés, sous réserve de prouver la réduction d’activité et la capacité de préserver les emplois via ce dispositif.

Cas des contrats d’apprentissage

L’activité partielle de longue durée (APLD) s’applique aux salariés en contrat d’apprentissage. Les apprentis, bien qu’en phase de formation, peuvent bénéficier des mesures de compensation liées aux heures non travaillées, dans les mêmes proportions que les autres employés.

L’employeur doit s’assurer que le contrat d’apprentissage respecte les obligations éducatives concernant les heures de formation. Il est essentiel de garantir que ce mécanisme n’entrave pas l’acquisition des compétences nécessaires à la validation du diplôme ou de la certification professionnelle prévue dans le contrat.

Réduction des heures

La réduction du temps de travail d’un employé ne doit pas dépasser 40 % des heures légales de travail par salarié pendant toute la durée de l’accord. Exceptionnellement, cette réduction peut être portée à 50 % (sur décision de la direction départementale), sous réserve d’obtenir l’autorisation des DREETS et dans les conditions établies par l’accord collectif.

Quelle est la procédure pour mettre en œuvre l’APLD ?

Établissement d’un accord collectif

La mise en œuvre de l’APLD nécessite la conclusion d’un accord collectif au niveau du groupe, de l’entreprise ou de l’établissement, ou l’établissement d’un document unilatéral par l’employeur, en application d’un accord de branche étendu prévoyant des engagements de maintien des emplois.

La durée de cette mise en œuvre dans l’établissement ne peut excéder 36 mois, consécutifs ou non, sur une période de 48 mois consécutifs.

Soumission aux DREETS (anciennement DIRECCTE)

L’accord et le document unilatéral doivent être soumis aux DREETS (Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et de la solidarité) pour approbation ou validation. L’accord doit être soumis électroniquement sur la plateforme TéléAccords.

Étant donné que le mécanisme ne peut plus être appliqué depuis le 1er janvier 2023, seules les modifications ou documents unilatéraux peuvent être soumis aux DREETS.

Réponse des DREETS

Les DREETS disposent de 15 jours pour répondre à la demande de validation de l’accord collectif ou de 21 jours pour un document unilatéral. Des justifications économiques sont demandées, telles que des prévisions concernant l’impact économique et les efforts réalisés pour relancer l’activité.

En cas d’accord, la décision est valide pour six mois et doit être renouvelée tous les six mois sur la base du rapport de suivi des engagements envoyé par l’employeur.

Accord modificatif depuis 2023

En cas de recours à l’APLD avant 2023, il est possible de conclure un accord modificatif

Latest