(Paris) The second part of the diptych The three Musketeers takes place against the backdrop of civil war. France is fractured like the relationships between certain characters, including Milady and Athos. The Press met in Paris the actors who play them, Eva Green and Vincent Cassel.
In The three musketeers – D’Artagnan, released last April, Athos tells the young aspiring musketeer the story of a man intoxicated by a woman “so beautiful, so pure”, broken by a husband, whom she killed. A fugitive, she was handed over to the authorities by the man, branded with a hot iron then hanged. This is how Anne de Breuil’s life ended and Milady de Winter’s began.
“I find it interesting that we take the time to explore [dans la suite] the troubled personality of this character. I really like that the writers added a backstory that reveals a little of his secret wounds. The public will perhaps have more empathy towards him,” says Eva Green in an interview.
Milady est l’ennemi des mousquetaires dans l’œuvre mythique d’Alexandre Dumas et dans la majorité des adaptations. Dans le scénario signé Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte, tout n’est pas aussi tranché.
« Dans le roman, elle est très intéressante et absolument iconique, mais elle est plus imprévisible dans ses comportements. Elle a un côté presque bipolaire, estime Eva Green. Elle a vécu des choses assez humiliantes et cette trahison qu’elle a connue l’a vraiment construite, et ça, Dumas ne l’avait pas vraiment expliqué. » L’actrice vue aussi dans Casino Royal reconnaît que Milady demeure une « manipulatrice ».
Elle séduit pour arriver à ses fins. Elle va se servir de sa féminité pour tuer, pour piéger. Ce qui est intéressant, c’est qu’elle n’est pas fatale pour être fatale. Elle est devenue fatale à cause de quelque chose. Avant, elle était peut-être moins fatale.
Eva Green
Athos d’un autre temps
La première partie révélait implicitement un passé entre Milady et Athos. La suite permet de comprendre le tourment qui afflige l’aîné des trois mousquetaires. « Il a vécu des guerres, des déceptions amoureuses, des tragédies. Je pense que c’est un homme qui vit dans le passé parce qu’il est à la recherche d’une rédemption qu’il pense qu’il ne pourra jamais avoir. Donc, c’est quelqu’un qui attend la mort, d’une certaine manière. Il a peut-être ce flegme de la personne qui pense que les choses sont déjà derrière. Il s’avère que ce n’est pas le cas, mais ça, on le découvre au fur à mesure », raconte Vincent Cassel.
Parmi les découvertes, il y a celle de son jeune fils, Joseph, qui habite au Château de La Fère. L’une des scènes les plus touchantes de Milady est lorsqu’il rentre chez lui pour dire au revoir avant de partir une nouvelle fois pour la guerre.
Je me rends compte que je faisais beaucoup d’efforts pour les rôles où j’avais un enfant avant d’en avoir. Mais une fois qu’on en a et qu’on peut ne serait-ce qu’à peine imaginer ce que ça peut être de quitter son enfant ou de le perdre, ça évoque tout de suite une grande émotion. C’était simple pour moi de m’identifier à Athos.
Vincent Cassel
« C’est le côté tragique et romantique que je trouve magnifique chez lui, ajoute le Jules César du plus récent Astérix & Obélix. C’est comme si, même dans l’époque dans laquelle il s’inscrit, il venait déjà d’un autre temps. Encore plus dans le film, peut-être, que dans le roman. Il porte une aristocratie presque désuète par rapport à ces jeunes mousquetaires avec qui il est. »
Fiers d’armes
Alors que le conflit entre royalistes catholiques et républicains protestants s’envenime, les mousquetaires du roi se réunissent pour combattre à La Rochelle. Toujours à la recherche de Constance Bonacieux (Lyna Khoudri) qui a été enlevée, D’Artagnan (François Civil) se retrouve sur la piste de ceux qui ont tenté d’assassiner le souverain de France (Louis Garrel). Athos, Porthos (Pio Marmaï) et Aramis (Romain Duris) l’assistent dans sa mission et n’hésitent pas à sortir épée et pistolet, ce qui donne lieu à d’impressionnantes scènes d’action pour la plupart jouées par les comédiens.
« Nos premiers rendez-vous ont été pendant des cours d’escrime. On a commencé par se battre. […] We had a lot of fun making this film together, then we were proud to bring this story back into the heritage and to be able to put a “French touch” on it. We had the impression of doing something important,” says Vincent Cassel. Indeed, the latest French cinematographic adaptation of Three musketeers dates back more than 60 years.
Eva Green also loved handling weapons, learning choreography and riding horses – she would like to thank her mount Félicio.
At the start, you have to accept that you’re rubbish, but that’s normal, we’re starting. Then we gain confidence, which helps us understand the character better. […] To distinguish her from the musketeers, we gave Milady a slightly Asian fighting style. Even in his costumes there were some elements of his exotic travels.
Go Green
A spy, Milady wears different costumes and wigs to change her identity. Eva Green emphasizes that “the real Milady wears dark colors, with a bit of a rock, a bit of a virile side”. When we mention a scene in which her character is particularly vulnerable, she replies: “It’s not even Milady anymore, it’s Anne de Breuil, her former identity. In this moment, she has nothing more to lose, she is not afraid of death. »
To find out more, you will have to watch the film.
A third film?
Without giving anything away, the final scene of Milady opens the door to a third shutter. During the red carpet interviews at the premiere on Sunday in Paris, François Civil told us that he would reprise his role “if the public […] authorizes it.” “If there is a sequel, the question will be whether D’Artagnan becomes this cynical man, consumed by remorse, like Athos, or whether he will manage to keep his good nature, his playfulness and his joy of living. »
In theaters December 15
The transport and accommodation costs for this trip were paid by Sphère Films, which had no say in the content of this report.