The Raqqa bridge, a symbol of resilience, has reopened after seven years of destruction by ISIS, marking a significant milestone for the city. While half of Raqqa has been rehabilitated, challenges remain, including economic struggles and the threat of ISIS resurgence. Residents express hope for the future, yet concerns linger, especially among Kurdish women in the area. Military officials warn that active ISIS cells persist, highlighting the need for increased Western military support to combat this ongoing threat.
La renaissance du pont de Raqqa
Le pont, symbole de résilience et de renouveau pour les habitants, a enfin rouvert à la circulation après sept années de destruction par l’État islamique. Situé au cœur de Raqqa, ce pont historique représente un tournant pour la ville. Un résident a exprimé sa joie : « Ce pont a été détruit par Daesh pour isoler la ville, mais ce soir, c’est un incroyable accomplissement qui nous reconnecte à la campagne de l’autre côté. » Un autre habitant a ajouté : « C’est notre pont et nous l’ouvrons à nouveau, il ouvre un nouveau chemin pour Raqqa. »
Les cicatrices du passé et les défis présents
Raqqa, qui a été la capitale autoproclamée de l’État islamique, a subi des destructions massives, avec trois quarts de la ville réduits en ruines en 2017 après des mois de combats entre la coalition internationale et les fanatiques de Daesh. Aujourd’hui, sept ans plus tard, la moitié de la ville a été réhabilitée, avec la place al-Naïm parmi les premiers endroits rénovés, symbolisant une volonté d’effacer un passé lourd.
Cependant, la misère persiste, laissant place à des enfants travaillant et une économie en difficulté. Certains commerçants semblent même nostalgiques : « À cette époque, chacun était dans son coin, nous travaillions sans déranger les autres, nous priions et travaillions, » raconte l’un d’eux. Cela soulève des craintes quant à un possible retour de Daesh, surtout pour les femmes kurdes qui vivent à Raqqa, où de nombreuses femmes de combattants de Daesh sont revenues.
La réalité est que des cellules actives demeurent, comme le souligne un militaire : « Ils disent dans les journaux occidentaux que Daesh est fini ici, mais je peux vous assurer que non, ils sont partout. Le groupe se reforme et nous attaque, c’est également une menace pour l’Europe et le monde entier. » Les autorités kurdes insistent sur la nécessité d’un soutien militaire accru de la part des pays occidentaux pour contrer cette menace persistante.