Tax Holiday Confusion: Why Certain Businesses Still Need to Charge GST

Quebec merchants face challenges due to the new GST exemption on various products, which has led to confusion and minimal customer enthusiasm. Business owners, like Martin Guimond of Le Saint-Bock, report technical issues with their systems not reflecting the changes. The exemption, set to end February 15, has created inconsistencies in product taxability, frustrating both merchants and consumers, many of whom are unaware of the exemption’s existence.

Des défis pour les commerçants québécois face aux vacances fiscales

L’instauration de l’exemption de la TPS sur de nombreux produits crée des complications pour les commerçants du Québec, qui ne voient qu’un faible enthousiasme de la part des clients jusqu’à présent.

Martin Guimond, le propriétaire de la brasserie artisanale Le Saint-Bock située sur la rue Saint-Denis à Montréal, exprime son impatience : “Ce matin, rien ne fonctionne !” Lors de notre visite, il a constaté qu’en dépit de la visite d’un technicien de son fournisseur de caisse enregistreuse la veille de l’entrée en vigueur de l’exemption, son système continuait à appliquer la TPS sur des produits désormais exemptés, notamment la bière.

Cette mesure du gouvernement fédéral, qui pourrait coûter jusqu’à 2,7 milliards de dollars au Trésor, prendra fin le 15 février. Elle est accueillie fraîchement par la majorité des commerçants, qui tentent de s’orienter à travers une liste de produits concernés jugée incohérente, allant des consoles de jeux vidéo aux repas au restaurant, en passant par les arbres de Noël et les journaux, mais pas certains magazines.

Réactions des commerçants et des consommateurs

Martin Guimond a même montré comment un shooter pouvait être taxé, tandis qu’une boisson gazeuse additionnée de celui-ci ne l’était pas. Le président de l’Union des propriétaires de bars du Québec, Peter Sergakis, a exprimé son mécontentement : “Je pense que Trudeau agit comme un cowboy. Il l’a fait pour son propre bénéfice afin d’acheter des voix sans penser à nous.” Selon lui, les restaurateurs peinent à s’adapter aux nouvelles exigences fiscales et doivent faire face à des clients frustrés.

Denis Robert, vice-président exécutif chez Payfacto, a indiqué que son entreprise avait déjà reçu plus de 500 appels de clients confrontés à des problèmes. Bien que certains commerces, comme le magasin Clément à Québec, appliquent l’exemption sans difficulté, d’autres, comme une succursale de Metro, semblent avoir des difficultés à suivre la liste des produits concernés.

En ce qui concerne les consommateurs, certains semblent avoir oublié l’existence de cette exemption fiscale. Shirine Gauvin, étudiante débordée, a admis : “J’avais oublié que cela se passait.” D’autres, comme Myriam Côté, ont attendu quelques jours pour bénéficier de réductions sur leurs achats.

Malgré ces efforts, M. Sergakis ne remarque pas une hausse significative du nombre de clients dans ses restaurants. “C’est tellement compliqué, même pour le client, avec seulement les boissons alcoolisées de moins de 7 % exemptées,” a-t-il souligné.

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