Sciences Po Partners with NextGenAI to Seek OpenAI Credits

OpenAI has launched the NextGenAI consortium, which includes 15 research institutions, with Sciences Po being the first French university to join. This initiative aims to harness generative AI to transform education, supported by $50 million in research grants and resources. Sciences Po will study the impact of AI on public debates over three years while ensuring academic independence and compliance with European regulations. Other consortium members focus on various research themes, including digital health and advanced learning models.

L’éducation représente un parcours essentiel pour les fournisseurs de technologie, leur offrant l’opportunité de démocratiser l’accès à leurs solutions pour les étudiants et les futurs professionnels. OpenAI a lancé une initiative dans ce sens.

La startup américaine spécialisée dans l’IA générative a créé un consortium.

Son nom : NextGenAI. Quinze institutions de recherche ont officiellement intégré ce projet, dont Sciences Po en France, qui est “la première université française” à y participer.

50 millions de dollars en subventions pour révolutionner l’éducation

Sciences Po se joint à d’autres membres fondateurs tels que Harvard, Oxford, le Massachusetts Institute of Technology (MIT) et Caltech, tous reconnus pour leur excellence. En rejoignant NextGenAI, ces centres de recherche s’engagent à participer à un programme dédié à l’utilisation de l’IA dans la recherche et à la “transformation de l’éducation”.

Pour encourager cette participation, OpenAI a prévu un budget de 50 millions de dollars sous forme de subventions de recherche, de crédits informatiques et d’accès à ses API pour les étudiants, enseignants et chercheurs.

“Concrètement, cela signifie que les technologies et ressources d’OpenAI seront désormais accessibles à plus d’un million d’étudiants, enseignants et membres administratifs au sein des 13 universités partenaires”, déclare OpenAI avec fierté.

Sciences Po étudie l’impact de l’IA sur les débats publics

Sciences Po fait partie de cette initiative menée par la startup à plusieurs milliards de dollars. L’établissement précise qu’il s’engage dans cette expérience pour une durée de trois ans afin de mener des recherches sur un sujet bien défini : “examiner les impacts de l’IA sur la forme et la dynamique des débats publics en ligne”.

Ce travail vise à évaluer l’impact de l’IA. Sciences Po peut-elle garantir l’objectivité de ses résultats de recherche en utilisant les solutions d’un partenaire directement intéressé ? L’institution assure avoir obtenu des garanties.

Sciences Po affirme avoir veillé à ce que ce partenariat respecte des principes fondamentaux liés à une IA inclusive et durable, ainsi qu’à la conformité avec la réglementation européenne (RGPD et AI Act), tout en préservant son autonomie académique et son indépendance en recherche.

Des garanties d’indépendance obtenues

Dans ces conditions, la prestigieuse école française considère donc qu’elle n’est pas redevable à un fournisseur de technologie américain.

“Sciences Po est heureuse de pouvoir augmenter les ressources dédiées à ses recherches sur le lien entre les développements de l’IA et la gouvernance démocratique, qui est au cœur de son ADN”, souligne-t-elle. Chaque membre du consortium a ses propres priorités et thèmes de recherche.

À l’université d’Ohio, par exemple, les recherches visent à exploiter l’IA pour accélérer les domaines de la santé numérique, des thérapies avancées, de la fabrication, de l’énergie, de la mobilité et de l’agriculture. Pour les enseignants, l’utilisation de l’IA se concentre sur la création de modèles d’apprentissage avancés.

Pour aller plus loin sur ce sujet

  • “J’ai l’impression de vivre une révolution.” À Sciences Po, ChatGPT suscite des débats
  • La recherche française se mobilise pour “débiaisser” l’IA
  • ChatGPT : Le temple des connaissances générales ne veut pas d’une IA générale
  • ChatGPT entre à l’université : OpenAI trouve son premier partenaire dans l’enseignement supérieur

Latest