Recent customs tariffs between Canada and the United States reflect a long history of evolving trade relations over the past 125 years. Highlighting the dangers of protectionism, Ronald Reagan emphasized the importance of open trade for national prosperity. Historical examples, including the Smoot-Hawley Tariff, demonstrate the negative impact of protectionist policies. Advocating for free trade, the article underscores its role in fostering economic growth and alliances, essential for a peaceful and prosperous future.
Les Tarifs Douaniers entre le Canada et les États-Unis : Un Historique Évolutif
Les récents tarifs douaniers entre le Canada et les États-Unis ne sont pas une première dans l’histoire de ces deux nations alliées. Depuis 125 ans, les accords commerciaux avec notre voisin du sud ont connu de nombreuses évolutions.
Un Avertissement de Ronald Reagan sur le Protectionnisme
Lors d’une allocution radiophonique diffusée le 26 novembre 1988, le Président Ronald Reagan a mis en garde les Américains contre les mesures protectionnistes, soulignant leurs conséquences néfastes sur l’ensemble de la population.
Dans son discours, Reagan a félicité le Premier ministre canadien Mulroney à l’occasion des élections importantes qui se déroulaient au Canada. Le commerce a été au cœur des préoccupations de ces élections, et les Canadiens ont clairement envoyé un message : ils rejettent le protectionnisme au profit d’un commerce accru.
En réfléchissant à toutes les choses pour lesquelles nous devons être reconnaissants, il est essentiel de reconnaître que la prospérité de notre nation repose sur une politique commerciale ouverte, favorisant les échanges de biens et de services avec d’autres pays libres. Cette notion de libre-échange n’est pas nouvelle pour l’Amérique; nos Pères fondateurs, en 1776, ont dénoncé les entraves au commerce imposées par les Britanniques.
De plus, le célèbre économiste écossais Adam Smith a, dans son ouvrage *La Richesse des Nations*, exposé les dangers du protectionnisme. Au fil des deux derniers siècles, le consensus parmi les économistes contre les barrières commerciales s’est renforcé, démontrant que les nations qui adoptent le libre-échange prospèrent, tandis que celles qui optent pour le protectionnisme stagnent.
Le dernier épisode de protectionnisme aux États-Unis, marqué par la loi tarifaire Smoot-Hawley de 1930, a été désastreux pour les travailleurs. Bien que cette loi ait été présentée comme une protection contre la concurrence étrangère, elle a débouché sur la Grande Dépression, laissant un Américain sur quatre sans emploi. Le rejet du protectionnisme est ainsi ancré dans l’héritage américain.
Malgré les inquiétudes actuelles concernant le déficit commercial, l’histoire montre que le renforcement du commerce a conduit à la création d’emplois. En fait, les États-Unis ont généré plus d’emplois que l’ensemble de l’Europe de l’Ouest, du Canada et du Japon réunis.
Il est crucial de ne pas considérer le commerce comme un affrontement, mais plutôt comme une alliance économique bénéfique pour tous. Les partenaires commerciaux pacifiques ne sont pas des ennemis, mais des alliés. Il est essentiel de se méfier des discours de guerre commerciale qui pourraient affaiblir notre économie et notre sécurité nationale.
Après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont joué un rôle clé dans la démolition des barrières commerciales, établissant un système commercial international qui a favorisé des décennies de croissance économique sans précédent. Lors des prochaines négociations commerciales multilatérales à Montréal, nous continuerons à œuvrer pour ouvrir davantage de marchés et garantir que tous les pays respectent les règles.
En somme, le libre-échange est au cœur de notre vision d’un avenir paisible et prospère. Célébrons les valeurs de nos Pères fondateurs, car aujourd’hui, le commerce est le fondement de l’alliance qui garantit notre liberté et notre prospérité.