Protecting children online is crucial, especially as new dangerous challenges, like the “zizi challenge,” emerge, encouraging young boys to share inappropriate content on social media. Law enforcement highlights the legal consequences of such actions, including severe penalties for sharing minors’ intimate images. Parents must actively engage in their children’s digital activities, emphasizing safe practices and using parental controls. This situation raises broader questions about children’s smartphone use and the need for adult supervision in their online interactions.
La nécessité de soutenir les pratiques numériques des enfants
Il est essentiel de protéger les jeunes dans leur utilisation d’Internet, en particulier lorsqu’ils sont encore petits. Dans un message diffusé sur X le 2 avril 2025, la police nationale a lancé une alerte concernant un nouveau défi dangereux qui fait son apparition en ligne : le « défi zizi », également connu sous le nom de « défi maillot de bain ».
Quel est l’objectif ? Inciter de jeunes garçons, généralement âgés de 7 à 10 ans, à montrer leurs parties intimes sur les réseaux sociaux, notamment à travers des vidéos sur YouTube ou TikTok, en direct ou préenregistrées. Bien que l’ampleur de ce phénomène demeure incertaine, les forces de l’ordre rapportent avoir reçu de « nombreux signalements » récemment.
Les conséquences légales et les dangers associés
Malheureusement, ce n’est pas la première fois que des défis absurdes et dangereux émergent sur la toile. Il y a quelques années, la gendarmerie avait déjà mis en garde contre le défi des silhouettes, particulièrement prisé par les femmes. Ce défi jouait sur l’effet de contre-jour, mais il y avait un risque que ces images soient éclaircies, révélant ainsi des détails inappropriés.
La gravité de cette situation a poussé les forces de l’ordre à produire une vidéo pour alerter les internautes sur la réalité de cette tendance, tout en rappelant le caractère illégal de ce contenu et le danger qu’il représente pour les enfants. Une vidéo similaire a été réalisée pour TikTok, adoptant un ton simplifié pour sensibiliser les plus jeunes.
Les autorités rappellent que montrer l’anatomie intime d’un mineur constitue une infraction, notamment la diffusion d’images pornographiques d’un mineur de moins de quinze ans. Le Code pénal prévoit des sanctions très sévères dans ce domaine, l’usage d’Internet étant considéré comme une circonstance aggravante.
Les peines encourues peuvent atteindre jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et une amende de 100 000 euros, avec également une responsabilité potentielle des parents. La consultation de ce type de contenu est également passible de sanctions, tout comme sa diffusion. La responsabilité des plateformes peut être engagée si elles n’agissent pas rapidement après un signalement.
Un autre risque est l’attrait pour des profils de pédocriminels cherchant à contacter des mineurs participant au défi zizi, dans le but d’obtenir des vidéos ou des photos supplémentaires, d’exercer un chantage ou de récupérer des informations personnelles, comme une adresse postale. Les forces de l’ordre insistent sur ce point.
Pour prévenir ces comportements à risque, il est crucial que les parents s’impliquent davantage dans les activités numériques de leurs enfants, afin de les guider et de leur enseigner de bonnes pratiques en matière d’hygiène numérique. En somme, la recherche de visibilité sur les réseaux sociaux ne doit pas primer sur la sécurité.
Au-delà de la protection des enfants, cela soulève des questions classiques : est-il nécessaire de donner un smartphone à un jeune enfant ? Est-il acceptable qu’il utilise le téléphone de ses parents ? Ces questions, bien que simples, sont parfois difficiles à trancher pour un parent. Il existe une théorie, mais la pratique peut être différente.
Pour cela, les applications de contrôle parental peuvent s’avérer être un outil précieux pour accompagner les parents, tout comme certaines options spécifiques disponibles dans les applications (par exemple, TikTok propose des réglages parentaux). Cependant, rien n’est infaillible, et la supervision des adultes reste indispensable.