Recognizing the variety of educational methods for children is essential, as choosing the right approach can be challenging. Experts like Dr. Caroline Leaf emphasize the importance of understanding a child’s emotions and adapting communication to foster emotional intelligence. Instead of using critical phrases, parents should validate feelings and offer support. By avoiding dismissive language and encouraging open dialogue, parents can help their children navigate emotional challenges and develop resilience.
Il est crucial de reconnaître qu’il existe une variété de méthodes et de techniques éducatives pour les enfants, et choisir la meilleure option pour son enfant, tout en favorisant son développement personnel et sa capacité à bien vivre ensemble, peut s’avérer complexe. Quelles règles sont prioritaires ? Quelles expressions ou gestes doivent absolument être évités lorsqu’on s’adresse à son petit garçon ou à sa petite fille ? Certains parents se tournent vers des approches éducatives alternatives, telles que Montessori, qui est très populaire mais également controversée, ainsi que Steiner, Freinet et Decroly. Cependant, il est fondamental que les parents soient attentifs au caractère et aux capacités de leur enfant pour l’aider dans son apprentissage. Chaque enfant est unique, et il est essentiel d’adapter son discours en conséquence.
En plus de l’avis d’éducateurs, de psychologues ou de témoignages de parents, il peut être intéressant de consulter les points de vue de neuroscientifiques pour mieux comprendre ce qui pourrait être bénéfique ou non pour les enfants, apportant ainsi une perspective nouvelle. C’est dans ce cadre que Dr. Caroline Leaf, clinicienne et auteure de plusieurs ouvrages, a été interviewée. Ses travaux portent sur la gestion des troubles mentaux chez les enfants et sur le développement de la résilience.
Une Communication Bienveillante
Elle possède également un master et un doctorat en pathologie de la communication, spécialisée en neuropsychologie cognitive et métacognitive. Son expertise peut vous aider à comprendre le fonctionnement du cerveau de votre enfant, afin d’adapter au mieux vos interactions et d’inculquer des valeurs. À ce sujet, elle partage cinq phrases qu’elle ne dirait jamais à son fils ou sa fille pour les aider à devenir émotionnellement intelligents. Cela repose principalement sur une ‘communication bienveillante’, insiste-t-elle. ‘J’ai constaté que notre manière de réagir aux émotions de nos enfants a un impact considérable sur leur perception et leur compréhension de la vie‘, déclare-t-elle dès le début.
Au lieu de critiquer un comportement en répétant à un enfant ‘Tu te comportes très mal‘, il serait préférable de dire : ‘Je vois que tu es frustré et que tu fais des choses que tu ne fais pas d’habitude. Puis-je t’aider à comprendre ce qui se passe ?’. ‘Lorsqu’un enfant perd son sens de soi, cela peut se manifester par des sentiments de colère, d’anxiété ou de désespoir. Cela ne signifie pas que l’enfant est mauvais ou difficile, mais qu’il traverse une crise d’identité’. Si cette crise n’est pas gérée, elle peut éventuellement ‘mener à des problèmes de santé mentale’. Il est donc essentiel d’éviter un ton accusateur et de décrire plutôt les émotions de l’enfant et leur réaction physique dans ce cas précis. Il convient donc d’éviter l’expression : ‘Tu exagères‘. Préférez plutôt dire : ‘J’ai besoin d’un moment pour me calmer. Prenons une petite pause et réessayons plus tard’.
Ne Pas Négliger les Émotions de l’Enfant
La spécialiste Caroline Leaf souligne qu’il peut être ‘préjudiciable de négliger’ les émotions d’un enfant. ‘Si j’ai besoin de temps pour traiter ce qu’ils disent, je prends un moment pour respirer profondément et retrouver mon calme’, explique-t-elle, tout en maintenant un contact visuel et en surveillant son langage corporel. ‘Les enfants sont souvent meilleurs que les adultes pour interpréter les signaux non verbaux et ont tendance à se fermer s’ils ne se sentent pas en sécurité pour parler’, souligne-t-elle. Mais ce n’est pas tout… Évitez de dire ‘Ce n’est pas si grave. Tu vas t’en remettre‘ ! Ces mots ‘invalident leur expérience et risquent de les faire se sentir coupables d’éprouver des émotions humaines normales. Ils pourraient penser qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez eux’. Vous pourriez plutôt dire : ‘Je te comprends. Cela a l’air difficile ! Que puis-je faire pour t’aider ?’, avec empathie.
Deux autres phrases sont au cœur de la réflexion de Caroline Leaf : ‘Arrête de pleurer !‘ et ‘Parce que je te l’ai dit‘. Elle explique que pleurer est ‘un mécanisme neurobiologique qui nous aide à gérer l’énergie accumulée dans l’esprit, le cerveau et le corps’. C’est un ‘outil extrêmement important pour prévenir la répression émotionnelle et maintenir notre bien-être mental’. Dans ce cas, elle recommande de proposer une distraction, comme une promenade, une activité complètement déconnectée du sujet de discorde pour détourner l’attention. Demandez à votre enfant : ‘Veux-tu que je te prenne dans mes bras et que je te réconforte ?’. Dans le second cas, il est essentiel de se rappeler que le rôle parental inclut l’établissement de limites. Cependant, ‘refuser de leur donner une explication inhibe leur curiosité naturelle et leur capacité de raisonnement, les laissant perplexes’. En effet, ‘votre enfant compte sur les adultes qui l’entourent pour l’aider à comprendre le monde’. Ainsi, au lieu de donner un ordre, profitez de ces moments pour leur enseigner et mieux les préparer aux défis futurs. Anticipation.