G7 foreign ministers are convening in Charlevoix, Canada, to discuss a potential ceasefire in Ukraine amid heightened tensions from U.S. threats. The meeting includes representatives from Germany, the UK, Canada, France, Italy, Japan, and the U.S., marking their first gathering since Trump’s return to power. U.S. Secretary of State Marco Rubio emphasized the importance of focusing on Ukraine, while discussions on trade tensions, particularly between Canada and the U.S., threaten to overshadow the meeting.
Réunion des ministres des affaires étrangères du G7 au Canada
Les ministres des affaires étrangères des pays du G7 se réunissent actuellement au Canada pour aborder la question d’un cessez-le-feu potentiel en Ukraine, dans un contexte de tensions exacerbées dues aux menaces américaines envers leur voisin du nord.
Cette rencontre inclut les représentants de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne, du Canada, de la France, de l’Italie, du Japon et des États-Unis, et se déroule à Charlevoix, au Québec, du mercredi au vendredi. Il s’agit de leur première réunion depuis le retour au pouvoir du président américain Donald Trump en janvier.
Les enjeux du cessez-le-feu en Ukraine
Marco Rubio, le secrétaire d’État américain, a souligné que le G7 doit concentrer ses efforts sur l’Ukraine, qui constitue “l’objectif de cette réunion”. Avant son arrivée au Canada, il a exprimé l’espoir que ce club des grandes puissances industrialisées reconnaisse que “les États-Unis ont accompli de bonnes choses pour le monde”, suite aux récentes discussions en Arabie Saoudite.
Mardi, l’Ukraine a accepté la proposition américaine d’un cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie, après plus de huit heures de négociations à Jeddah. “Nous attendons maintenant avec impatience la réponse de la Russie”, a déclaré Marco Rubio.
Bien que la Russie ait eu l’avantage sur le front depuis plus d’un an, elle a indiqué qu’elle attendait d’être informée officiellement de cette proposition de trêve par les États-Unis, alors que les deux pays commencent à raviver leurs relations. Les pays européens, auparavant exclus des négociations, ont salué ces avancées tout en appelant à la mise en place de garanties de sécurité pour dissuader la Russie de lancer une nouvelle offensive.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a insisté mercredi sur le fait qu’un cessez-le-feu doit faire partie d’un processus de paix menant à un accord durable, tout en préservant la souveraineté de l’Ukraine.
De son côté, le ministre italien Antonio Tajani a souligné l’importance de “maintenir l’unité transatlantique pour atteindre une paix juste et durable qui garantisse l’indépendance et la souveraineté de l’Ukraine tout en assurant la sécurité du continent européen” lors du G7.
Cependant, ces discussions risquent d’être assombries par des tensions commerciales, notamment entre le Canada et les États-Unis. Marco Rubio est le premier haut responsable de l’administration Trump à se rendre au Canada, où le président américain a critiqué le pays, suggérant qu’il devrait devenir le “51e État” des États-Unis et imposant des droits de douane.
À son arrivée à Québec, un petit tapis rouge a été déployé sur le tarmac de l’aéroport avant son départ pour Charlevoix, le long du fleuve Saint-Laurent. Les nombreuses annonces et revirements de Donald Trump concernant les tarifs douaniers ont provoqué une vague de panique sur les marchés ces derniers jours.
Marco Rubio a admis qu’il ne pourrait pas éviter d’aborder le sujet des tensions commerciales lors de sa rencontre avec la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, jeudi matin. “Notre obligation est d’essayer d’éviter que les choses sur lesquelles nous travaillons ensemble ne soient affectées négativement par les désaccords actuels”, a-t-il déclaré à la presse. “Il ne s’agit pas d’une réunion sur la manière de prendre le contrôle du Canada”, a-t-il ajouté, tandis que Mélanie Joly a affirmé que la souveraineté du Canada était “non négociable”.
Cette dernière, qui a récemment durci son ton face aux attaques de Donald Trump, prévoit également de mettre en garde les dirigeants européens contre les menaces américaines, estimant que le Canada pourrait n’être que le premier sur la liste. Le futur Premier ministre canadien, Mark Carney, qui devrait remplacer Justin Trudeau dans les jours à venir, a averti que les États-Unis représentent un “péril existentiel” pour le Canada. Pour Mélanie Joly : “Si les États-Unis peuvent agir ainsi envers nous, leur ami et allié le plus proche, alors personne n’est en sécurité.”