G7 Nations Strive for Unity on Ukraine Issue – March 14, 2025

G7 foreign ministers are meeting to establish a unified stance on Ukraine, amidst concerns over Donald Trump’s conciliatory approach towards Russia. Canadian Foreign Minister Mélanie Joly will hold a press conference to conclude discussions. The group faces challenges in reaching consensus, particularly due to rising tensions and a looming trade war initiated by Trump. Key topics include Ukraine’s ceasefire proposal and escalating conflicts in the Middle East and Syria, with significant implications for global diplomacy and trade relations.

Les discussions des ministres des Affaires étrangères du G7 sur l’Ukraine

Les ministres des Affaires étrangères du G7 poursuivent leurs débats ce jeudi soir afin de formuler une position commune concernant l’Ukraine, en dépit d’une approche américaine plus conciliante envers Moscou sous Donald Trump.

Mélanie Joly, la ministre canadienne des Affaires étrangères et hôte du G7, tiendra une conférence de presse vendredi à 8h30 (12h30 GMT) pour clore cette journée de discussions.

L’unité du groupe – composé de l’Allemagne, du Canada, des États-Unis, de la France, de l’Italie, du Royaume-Uni et du Japon – est fortement perturbée par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, qui s’est rapproché de Vladimir Poutine et mène une guerre commerciale avec ses alliés proches.

Le porte-parole du ministère japonais des Affaires étrangères, Toshihiro Kitamura, a exprimé l’espoir que le G7 parvienne à un consensus sur l’Ukraine. “Si nous n’y parvenons pas, cela ne fera que profiter à des pays comme la Chine et la Russie,” a-t-il fait part de ses inquiétudes.

Les défis d’une réponse unifiée

Selon une source diplomatique de l’AFP, “il reste encore du travail à faire” pour parvenir à un accord malgré les désaccords. “Tout le monde se surveille, chacun reste sur ses positions mais sans être agressif,” a expliqué cette source.

Le virage de Trump vers la Russie a provoqué une onde de choc en Europe et au-delà, poussant les Européens à intensifier les discussions sur une future défense sans les États-Unis.

L’Ukraine est le sujet principal de ce sommet multilatéral de trois jours des ministres des Affaires étrangères du G7, qui se déroule à Charlevoix, dans un hôtel surplombant le fleuve Saint-Laurent. Cela survient juste après que Kiev ait approuvé la proposition américaine d’un cessez-le-feu de 30 jours, plus de trois ans après l’invasion russe.

Lors de la réunion du G7, Vladimir Poutine, dont la réaction était attendue mondialement, a déclaré depuis Moscou qu’il était “pour” un trêve. “Mais il y a des nuances” et “des questions importantes” à résoudre, a-t-il immédiatement tempéré, appelant à en discuter avec les États-Unis.

Washington fait pression sur Moscou pour qu’il accepte un cessez-le-feu “inconditionnel” comme signe de bonne volonté. “Nous devons être très fermes sur le fait qu’un cessez-le-feu ne peut être assorti de conditions,” a ajouté la chef de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, lors d’une interview avec CNN jeudi, à la marge du sommet.

En ouvrant la session formelle du G7, Mélanie Joly a exhorté les puissances à “continuer à soutenir l’Ukraine contre l’agression illégale de la Russie” afin d’atteindre “une paix juste et durable en Ukraine.” “Quel serait le sens d’un cessez-le-feu qui, dans deux ou quatre ans, conduirait à plus de souffrances, plus de destructions, plus de guerre en Europe ?” a prévenu la ministre allemande Annalena Baerbock.

En plus de la situation en Ukraine, les ministres ont également abordé le conflit au Moyen-Orient et la situation détériorée en Syrie. Toutes ces discussions sont compliquées par les tensions très élevées entre les États-Unis et le reste du G7, notamment en raison de la guerre commerciale initiée par Donald Trump.

Le secrétaire d’État Marco Rubio est le premier haut responsable américain à fouler le sol canadien depuis le retour du Républicain à la Maison Blanche. Jeudi, il a menacé la France et l’Union européenne d’imposer des tarifs de 200 % sur leurs champagnes, vins et autres spiritueux.

La veille, des droits de douane de 25 % sur les importations d’acier et d’aluminium étaient entrés en vigueur, entraînant des représailles immédiates de nombreux pays. Cette guerre commerciale est aggravée pour le Canada par une menace plus importante : Donald Trump souhaite le voir devenir le “51e État” des États-Unis.

Le milliardaire a poursuivi jeudi son élan récent, déclarant que le Canada “ne fonctionne que s’il est un État” des États-Unis. “Ce serait le pays le plus visuellement incroyable. Si vous regardez une carte, vous verrez qu’ils ont tracé une ligne artificielle entre le Canada et les États-Unis,” a-t-il dit aux journalistes à Washington.

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