Exploring Sniper Elite: Resistance – A Spin-off That Misses the Mark

Celebrating 20 years of *Sniper Elite*, the new spin-off *Sniper Elite: Resistance* features SOE agent Harry Hawker in occupied France, tasked with destroying a Nazi superweapon. However, the game falls short with a lackluster plot and minimal cinematic engagement. Hawker’s character fails to impress, often delivering annoying lines. While gameplay offers freedom in mission approaches, the overall experience feels stagnant and disconnected from *Sniper Elite 5*, leaving little impact in the franchise’s legacy.

Deux Décennies de Tir à Longue Distance

Depuis maintenant 20 ans, les amateurs de jeux vidéo s’adonnent à l’art de l’élimination de nazis à distance dans la célèbre série *Sniper Elite*, créée par le studio *Rebellion*. Bien que l’équipe soit généralement occupée par le développement d’*Atomfall*, elle a choisi de marquer cet anniversaire en lançant un nouveau *spin-off*, intitulé *Sniper Elite: Resistance*. Cette fois, c’est *Harry Hawker*, un agent du SOE, qui prend la relève de *Karl Fairburne*, se rendant en France pour détruire une superarme nazie avec l’aide de la Résistance. Malheureusement, cet épisode risque de ne pas laisser une empreinte significative dans l’histoire du jeu vidéo…

Un Scénario Traditionnel mais Sans Enjeux

*Sniper Elite: Resistance* nous plonge dans la France occupée, à la recherche d’une *Wunderwaffe*, une arme capable de changer le cours de la guerre en faveur des nazis. Bien que le scénario suive la tradition de la franchise, il manque cruellement d’enjeux, principalement en raison d’une mise en scène insuffisante. Les cinématiques sont rares, et les joueurs se contentent de briefings entre les missions, accompagnés de voix off sur fond de cartes et de plans de bataille. L’implication dans cette aventure est limitée, et les liens avec *Sniper Elite 5*, qui se déroule théoriquement en parallèle, sont complètement négligés.

*Harry Hawker* n’apporte pas vraiment d’amélioration. Si *Karl Fairburne* était un personnage plutôt plat, l’agent du SOE incarne le stéréotype du personnage irritant, manquant cruellement de charisme. Ce qui est le plus frustrant, c’est son talent agaçant pour lancer des répliques peu plaisantes à chaque moment clé du jeu, que ce soit en repérant un point d’intérêt, en trouvant un objet ou en éliminant un ennemi, ce qui arrive fréquemment dans un jeu de tir. Un personnage qui nous fait espérer qu’il ne fera pas son retour dans d’éventuelles suites.

Au fil de ses neuf missions, *Sniper Elite: Resistance* rappelle qu’il s’agit d’un *spin-off* qui ne cherche pas à faire évoluer la franchise. Mais est-ce vraiment un inconvénient ? *Rebellion* a la chance de s’appuyer sur des bases solides déjà établies, notamment en matière de conception de niveaux. Les joueurs doivent accomplir plusieurs objectifs au cours de ces missions et disposent d’une grande liberté quant à la manière de les atteindre. Qu’ils choisissent une approche discrète ou explosive, les joueurs peuvent explorer les cartes variées grâce à une multitude de chemins disponibles. Un sniper à 400 mètres vous dérange ? Sabotez un générateur pour masquer le bruit de votre tir et éliminez-le de loin. Un camion circule sur votre route ? Placez une mine avant son prochain passage. Un groupe de nazis discute autour d’un baril explosif ? Attendez un bruit naturel pour tirer et provoquer le chaos. Les possibilités sont nombreuses avec le fusil, mais *Harry dispose également d’une mitraillette et d’un pistolet pour les affrontements rapprochés*, bien que ces derniers soient plus bruyants et moins satisfaisants en termes de sensations de tir.

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