Demonstrations in Quebec and Ottawa | A “warning” to all politicians, according to Nadeau-Dubois




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(Québec) Il faut prendre les manifestations des derniers jours, et les menaces de tuerie, comme un « avertissement » à tous les politiciens, estime Gabriel Nadeau-Dubois.

Publié à 10h13
Mis à jour à 10h45

Caroline Plante
La Presse Canadienne

Le chef parlementaire de Québec solidaire (QS) a invité jeudi « tous les chefs de gouvernement, tous les chefs d’État, au Québec, au Canada et à travers le monde » à être attentifs à la situation.

Il leur demande d’éviter le « piège » de montrer du doigt les manifestants, de les ridiculiser, de les regarder de haut, ou de vouloir tout simplement réprimer leurs mouvements sans plus de réflexion.

« C’est un avertissement pour l’ensemble de la classe politique », a déclaré M. Nadeau-Dubois en point de presse à l’Assemblée nationale.

Dans une vidéo diffusée sur Facebook mardi, Kevin « Big » Grenier, l’un des trois organisateurs du « Convoi de la liberté », a confié que plusieurs personnes l’avaient approché pour lui faire part d’idées violentes.

Il a dit que ces personnes évoquaient même l’idée de « faire des tueries », de « prendre les armes pis d’aller au parlement ».

Une situation inquiétante, selon le leader parlementaire du Parti libéral du Québec (PLQ), André Fortin, qui estime que le gouvernement Legault doit « prendre acte qu’il y a une certaine polarisation en ce moment ».

« [Le gouvernement] must be even more transparent, more transparent than it has been, to reduce this skepticism, this cynicism of the population”, he affirms.

The leader of the Parti Québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, in turn deplored the deterioration of the social climate.

Regarding the comments of the demonstrators: “We must take this very seriously, he said at a press briefing. This kind of threat can get out of hand very quickly. »

According to Mr. St-Pierre Plamondon, governments are partly responsible for the situation. He recalls that in Quebec, the Legault government flirted with the idea of ​​taxing the unvaccinated.

“It’s been two years now that you’ve been told, in the Parti Québécois, that the lack of transparency, the yo-yo, will have an effect on the social climate, on people’s mental health. Good […], we see a deterioration of the situation. »

Legault furious

These remarks made Prime Minister François Legault jump. When he arrived for question period on Thursday, he said he expected more support from other party leaders.

“It’s totally irresponsible to come and endorse people who threaten to take up arms against health instructions by saying: ‘They’re a bit right; it’s the government’s fault,’ he fumed.

“I hoped to have the support of the opposition. It does not make sense for the Liberal Party and the Parti Québécois to say that it is my fault if these people are threatening to take up arms. There are still limits! »


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