Back to class | “So happy! »




C’est dans un froid de canard que les élèves sont rentrés en classe mardi, après une absence d’un mois, faite de vacances puis d’école à la maison. Aux abords de l’école primaire Hélène-Boullé à Montréal, c’était à se demander qui des enfants ou des parents étaient les plus heureux de la réouverture des écoles.

Publié à 10h30
Mis à jour à 10h38

Marie-Eve Morasse

Marie-Eve Morasse
La Presse

Venue reconduire son fils, Andrée-Anne Gratton se disait confiante que le retour en classe se fasse en sécurité.

« On est très heureux, pour les enfants surtout, mais pour les parents c’est super ! De voir nos enfants enfin retrouver leurs amis, c’est l’idéal », a déclaré la mère.


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Une mère replace le sac à dos de sa fille.

L’école en ligne, c’était « vraiment plate », a observé son garçon Edgar, qui est en troisième année.

D’autres parents étaient plus ambivalents. « C’est un soulagement d’être de retour, c’est bon pour pour les enfants, mais j’ai des craintes aussi », a déclaré Sarah, venue reconduire son enfant de huit ans. Le fait que son petit de trois ans ne soit pas vacciné pèse dans la balance, a-t-elle expliqué.


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Julie aide sa fille Iris pour enjamber une butte de neige devant l’entrée de la cour d’école.

Enseignant de 6e année, Étienne Stasse se disait heureux de revoir ses élèves en personne.

« On est dans un milieu assez favorisé, mais je sais que les parents de certains élèves n’ont pas les moyens de les encadrer autant que les autres quand l’école est à distance. Ça augmente l’écart et je m’attends à devoir travailler deux fois plus pour ces élèves-là », a expliqué M. Stasse.


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Étienne Stasse, enseignant de 6e année, ouvre une fenêtre de sa classe pour l’aérer.

Il était néanmoins « partagé » par ce retour en raison de règles sanitaires qu’il juge insuffisantes.

« Ce matin, je vais tester mes fenêtres pour savoir si je peux les ouvrir. Les fenêtres gèlent [quand il fait froid], in that time we can just open the door”, says the teacher. When windows are open too long in very cold weather, it becomes impossible to close them, he added.


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A mother hugs her daughter who is in 2and year.

A return that could have been safer, say unions

The teachers’ unions would have liked the return to take place with more protection for their members.

“The feeling of security among teachers is not there at all this morning,” says Mélanie Hubert, president of the West Montreal Teachers’ Union (SEOM). “In the context where there is an overflow in hospitals, we wonder about the relaxation of sanitary measures in schools. We come back with fewer measures than we had in December, ”says Mme Hubert.


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She cites the incomplete installation of the CO readers2 in classes. When it comes to air quality, “COVID has a wide back,” she says, recalling that the poor state of schools was known long before the pandemic.

President of the Alliance of Teachers of Montreal, Catherine Beauvais-St-Pierre believes that it is not “a good idea to return to school today”. She cites the masks, which could be of better quality, and the ventilation problems in the classrooms.


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The President of the Alliance of Teachers of Montreal, Catherine Beauvais St-Pierre.

As for the management of COVID-19 cases and the isolation of symptomatic students, “everything is based on rapid tests”. “You have to have a lot of trust in the parents of our students. Confidence that the tests have been done and that they were negative, “said Mme Beauvais St-Pierre.


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