Avian Flu Risk in France Reduced from High to Moderate as of March 20, 2025

French authorities have downgraded the avian influenza risk level from ‘high’ to ‘moderate’ due to improved health among wild birds. Vaccination has been made mandatory for farms with over 250 ducks starting fall 2023, with significant state funding provided initially. While the reduction in risk is welcomed, concerns have been raised over decreasing public financial support for compulsory vaccination, which may hinder efforts against the disease, especially after significant past outbreaks in the country.

Réduction du Risque de Grippe Aviaire en France

Les autorités françaises ont annoncé une baisse du risque de grippe aviaire sur l’ensemble du territoire, le classant désormais comme ‘modéré’ au lieu de ‘élevé’. Cette décision fait suite à une ‘amélioration de la situation sanitaire chez les oiseaux sauvages’, comme l’indique un décret publié jeudi dans le Journal Officiel.

La France avait été placée au niveau de risque ‘élevé’ depuis le 9 novembre, ce qui avait entraîné la mise en confinement des volailles.

Niveaux de Risque et Mesures à Prendre

En France, il existe trois niveaux de risque : élevé, modéré et négligeable. Le décret publié jeudi stipule que ‘le niveau de risque épizootique est désormais classé comme +modéré+ dans l’ensemble du territoire métropolitain’, et a été émis en raison de l’amélioration de la santé des oiseaux sauvages.

Depuis le début de février, la France est déclarée ‘libre’ de grippe aviaire, une situation qui n’est pas liée au niveau de risque. En effet, aucun nouveau foyer de grippe aviaire hautement pathogène (HPAI) n’a été détecté dans les exploitations nationales au cours du mois précédent.

À compter de vendredi, le décret s’appliquera aux ‘opérateurs détenant des volailles ou d’autres oiseaux captifs’. Dans les zones de ‘risque élevé’, les volailles doivent être ‘abritées et leur alimentation ainsi que leur approvisionnement en eau protégés’ pour les exploitations de plus de 50 oiseaux. Pour les plus petites exploitations, les volailles doivent être ‘confinées ou protégées par des filets’.

Concernant le ‘risque modéré’, dans les zones ‘à risque de propagation’ de la grippe aviaire, les oiseaux aquatiques de moins de 42 jours doivent être abrités, selon le Ministère de l’Agriculture. Dans les zones ‘particulièrement à risque’, notamment les zones humides où les conditions naturelles augmentent le risque de contamination des exploitations par la faune sauvage, ‘toutes les espèces de volailles’ doivent être ‘abritées’.

La grippe aviaire A (H5N1) a fait son apparition en 1996 en Chine, mais depuis 2020, le nombre d’épidémies chez les oiseaux a explosé, touchant de plus en plus d’espèces de mammifères ainsi que des régions du monde auparavant indemnes, comme l’Antarctique.

La France a été particulièrement touchée entre 2015 et 2017, puis presque continuellement depuis la fin de 2020. Le pays a dû euthanasier des dizaines de millions de volailles au cours des dernières années, entraînant des pertes économiques estimées à plusieurs milliards d’euros.

Pour rompre ce cycle, le gouvernement a rendu la vaccination obligatoire depuis l’automne 2023 pour les exploitations comptant plus de 250 canards. De octobre 2023 à septembre 2024, 85% de la première campagne de vaccination (achat de doses, administration, suivi…) sera financée par l’État, ce taux étant réduit à 70% d’ici la fin de 2024.

Le vendredi suivant, le gouvernement a confirmé que sa part tomberait à 40% à l’automne prochain, sachant que le coût total d’une campagne annuelle est estimé à 100 millions d’euros.

La Confédération paysanne, le troisième syndicat agricole, a salué jeudi la décision de réduction du niveau de risque, mais a exprimé des regrets quant à ‘la réduction drastique du financement public pour la vaccination obligatoire.’ Dans un communiqué, le syndicat a averti que la vaccination obligatoire, déjà ‘logistiquement très lourde’, risque désormais de devenir ‘économiquement impossible’, craignant un effet ‘contre-productif’.

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