Audi Sets a Bold Precedent with Its First Electric Vehicle, Leading to Significant Changes

The automotive industry is experiencing an unprecedented crisis, exacerbated by declining demand for electric vehicles and strategic missteps. European brands, particularly Volkswagen, are struggling, leading to drastic measures like factory closures. Audi announced the shutdown of its Brussels plant, impacting many employees. Despite rumors of a potential buyout by Chinese manufacturer Nio, the closure remains. Volkswagen has also ended its long-standing job guarantee, indicating further cost-cutting measures amidst a significant drop in vehicle demand.

Une crise sans précédent dans le secteur automobile

Le secteur automobile traverse une crise sans précédent qui perdure depuis plusieurs années. Bien que cette situation ait débuté avec la pandémie de Covid-19, elle se prolonge aujourd’hui à cause d’une baisse de la demande, notamment pour les voitures électriques. Cependant, les voitures électriques ne sont pas les seules responsables de cette situation catastrophique.

Des décisions difficiles à prendre

De nombreuses erreurs stratégiques ont également joué un rôle dans cette crise mondiale, sans oublier la concurrence de plus en plus forte des fabricants chinois, qui envahissent le marché européen. En général, toutes les marques européennes rencontrent des difficultés significatives, bien que la situation varie d’une entreprise à l’autre. Par exemple, Volkswagen est l’une des plus touchées, peinant à écouler ses voitures électriques, comme le montrent les chiffres du troisième trimestre.

Cette situation perdure depuis un certain temps, poussant le groupe à mettre en place un vaste plan d’économies. Toutefois, cela n’a pas suffi et Volkswagen a récemment annoncé des mesures encore plus drastiques, notamment la fermeture de trois usines. Audi, une des marques du groupe, a révélé qu’une autre usine fermerait définitivement à partir du 28 février. Il s’agit du site de production à Bruxelles, où est fabriqué notamment l’Audi Q8 e-tron.

Cependant, ce modèle, que nous avons pu tester récemment, se vend très peu. Il convient de noter que l’idée de fermer cette usine belge avait déjà été envisagée l’été dernier. Cette décision se concrétisera donc dès le début de l’année prochaine, selon les informations relayées par l’agence de presse britannique Reuters. Peter D’hoore, porte-parole de la marque, a confirmé qu’aucune alternative n’avait été trouvée à cette mesure de dernier recours.

Gerd Walker, membre du conseil d’administration d’Audi AG et directeur de la production, a déclaré : “La décision de fermer l’usine de Bruxelles est douloureuse. Personnellement, c’est la décision la plus difficile que j’ai eu à prendre dans ma carrière professionnelle.” Pour l’heure, le nombre d’employés concernés par cette mesure, dont beaucoup risquent d’être licenciés, n’a pas été communiqué par le constructeur aux anneaux. Néanmoins, cette décision risque d’être difficile à accepter.

Alors que des rumeurs circulaient sur un éventuel rachat de l’usine par le constructeur chinois Nio, celui-ci a finalement démenti. Par conséquent, l’usine, qui ne fabrique qu’un seul modèle, fermera ses portes, sauf changement exceptionnel. Mais qu’en est-il des autres usines Volkswagen menacées ? Il semblerait qu’elles pourraient finalement rester ouvertes, en accord avec les demandes du conseil d’administration du groupe allemand. Cette décision pourrait apaiser les tensions parmi les employés.

Récemment, ces derniers ont exprimé leur mécontentement face à ces fermetures, les qualifiant de “déclaration de guerre contre le personnel de l’usine.” Cependant, cette mesure semble nécessaire, compte tenu de la chute drastique de la demande, représentant environ 500 000 voitures par an pour toutes les marques du groupe. Cela correspond exactement à la capacité de production de deux sites d’assemblage. Mais même si ces sites pouvaient être sauvés, la situation ne sera pas rose pour les employés.

En effet, en septembre dernier, Volkswagen a annoncé la fin de son accord de garantie d’emploi, en place depuis plus de 30 ans. De plus, le groupe prévoit de réduire les “coûts de personnel indirects”, tels que les primes de Noël et de vacances, ainsi que les subventions pour les frais de transport ferroviaire et les remises sur les voitures achetées par les employés. Plus de 900 millions d’euros ont déjà été réservés pour mettre en œuvre ce plan drastique.

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