Controversial Mouth Test for Gender Verification in Athletics: What You Need to Know

The recent conclusion of the World Indoor Athletics Championships in Nanjing, China, marked significant announcements by Sebastian Coe, the president of World Athletics. A controversial eligibility measure was introduced, implementing a mouth swab test for female athletes to verify biological sex and identify differences in sexual development (DSD). This decision excludes transgender women from competing in the female category. While the tests aim to uphold competition integrity, they have faced criticism from the International Olympic Committee and other organizations.

La Fin des Championnats du Monde en Salle d’Athlétisme

Les Championnats du Monde en Salle d’Athlétisme viennent de se terminer à Nanjing, en Chine. Lors d’une conférence de presse qui a suivi, Sebastian Coe, le président de la Fédération Mondiale d’Athlétisme, a fait plusieurs annonces importantes. Parmi celles-ci, une décision révolutionnaire concernant l’éligibilité des athlètes féminines a été révélée, incluant l’instauration d’un test buccal pour vérifier leur genre. Les personnes qui ne sont pas nées féminines ou qui présentent des différences de développement sexuel (DSD) ne pourront pas concourir dans la catégorie féminine.

Les Détails du Test Bucal

Cette mesure fait suite à une décision prise par le Comité International d’Athlétisme en 2018, stipulant que les athlètes ayant des DSD doivent réduire leur taux de testostérone pour participer aux compétitions internationales dans la catégorie féminine. En 2023, ce sont désormais les individus transgenres nés hommes qui sont exclus des compétitions féminines pour “éviter tout avantage injuste en termes de performance”, a souligné le président de la Fédération Mondiale d’Athlétisme.

Mais qu’implique réellement ce test bucal ? Présenté par Sebastian Coe comme un “processus très simple et clair”, ce test sera obligatoire et servira de “pré-autorisation” pour concourir dans la catégorie féminine. D’après Sky Sports, il s’agira de “tests non invasifs par écouvillon buccal ou tests sanguins secs”, qui seront effectués “selon les normes médicales les plus strictes”. Ce test ne sera réalisé “qu’une seule fois” sur chaque athlète, visant à vérifier le sexe biologique de la personne ou la présence de DSD. La recherche du gène SRY, généralement présent sur le chromosome Y, sera au cœur de cette vérification.

Ces tests pourraient être mis en place “à temps pour les Championnats du Monde d’Athlétisme à Tokyo” prévus pour septembre prochain, devenant ainsi “une exigence pour chaque concurrente féminine”. Le comité est en train de rechercher des fournisseurs pour réaliser ces tests.

Alors que le président du comité défend cette mesure comme essentielle pour préserver l’intégrité de la compétition, l’International Olympic Committee qualifie cette initiative de “mauvaise idée”. Un groupe de l’Institut de Sport de l’Université de Manchester a également exprimé des inquiétudes, soulignant que le test génétique initial pourrait entraîner des examens cliniques des corps.

Il reste à voir si d’autres sports, notamment ceux qui ont déjà exclu les individus transgenres des catégories féminines, comme la natation, suivront cet exemple, surtout à l’approche des Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028.

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