Latest Developments in the Émile Case: Police Custody and Search Details Unveiled

Recent arrests in the ongoing investigation into the disappearance of two-year-old Émile in Haut-Vernet have marked a significant development. Philippe and Anne Vedovini, Émile’s grandparents, along with two adult children, were taken into custody for voluntary homicide and concealment of a body. The investigation, which has spanned 20 months, revealed past concerns regarding the grandfather’s history. Authorities conducted searches at the grandparents’ home, seizing their vehicle and a horse trailer for analysis, as efforts continue to uncover the truth behind Émile’s mysterious vanishing.

Les récentes mises en garde à vue marquent un tournant dans l’affaire qui a secoué Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, depuis la mystérieuse disparition d’Émile, âgé de deux ans, le 8 juillet 2023. Ce jour-là, alors qu’il était en vacances chez ses grands-parents, le petit garçon a disparu sans laisser de trace. Mardi matin, 25 mars, Philippe Vedovini et sa femme, les grands-parents d’Émile, ainsi que deux de leurs enfants adultes, ont été interpellés peu après 6 heures. Ce rebondissement survient après une longue période de 20 mois d’enquête.

Un récit inchangé depuis la disparition

‘Ce matin, le 25 mars 2025, Philippe Vedovini et sa femme, grands-parents d’Émile Soleil, ainsi que deux de leurs enfants adultes, ont été placés en garde à vue pour homicide volontaire et dissimulation de corps par des enquêteurs de la section de recherche de Marseille’, a déclaré Jean-Luc Blachon, procureur de la République d’Aix-en-Provence, dans un communiqué.

Me Isabelle Colombani, l’avocate des grands-parents, a confirmé à l’AFP leur placement en garde à vue, tout en précisant qu’elle n’avait ‘aucun commentaire à faire’. L’identité des autres personnes interpellées, qui pourraient être un oncle ou une tante d’Émile, n’a pas été révélée immédiatement. Elles font partie des neuf frères et sœurs de Marie, la mère d’Émile.

C’est au sein de cette branche de la famille qu’Émile était sous la garde de ses grands-parents juste avant sa disparition. À moins d’un retournement lors de leurs auditions, Philippe et Anne Vedovini, présumés innocents, ont toujours affirmé que leur petit-fils avait échappé à leur vigilance en fin d’après-midi et qu’ils avaient activement cherché à le retrouver dans le hameau pendant plusieurs heures. Cependant, le passé du grand-père a toujours suscité l’intérêt des enquêteurs, cet ostéopathe à la tête d’une famille catholique traditionaliste ayant été placé sous le statut de témoin assisté dans une affaire de violences et d’agressions sexuelles dans les années 90 au sein de la communauté religieuse de Sainte-Croix de Riaumont dans le Pas-de-Calais.

Perquisitions et véhicules saisis chez les grands-parents

‘Ces mises en garde à vue s’inscrivent dans une phase de vérifications et de confrontations des éléments et des informations recueillies au cours des enquêtes menées ces derniers mois’, a expliqué le procureur d’Aix-en-Provence mardi matin, ajoutant qu’il fournirait plus d’informations ‘à la conclusion des actions en cours’.

D’après des sources, plusieurs membres de la famille Vedovini avaient été placés sous surveillance téléphonique et numérique ces derniers mois. Les quatre personnes en garde à vue seront notamment confrontées à des déclarations faites en privé.

Les enquêteurs ont également perquisitionné le domicile des grands-parents mardi matin, une grande résidence confortable à La Bouilladisse, une commune de 6 000 habitants située entre Aix-en-Provence et Aubagne, dans les Bouches-du-Rhône. En fin de matinée, ils sont repartis avec la voiture des grands-parents et une remorque à cheval. Ils doivent désormais les analyser afin de tenter de déceler des éléments pouvant éclairer les événements du 8 juillet 2023.

Émile, âgé de deux ans et demi, avait disparu dans le hameau de Haut-Vernet, lié au village de Vernet, perché à 1 200 mètres d’altitude. Malgré plusieurs jours de recherches citoyennes et des ‘sweeps’ judiciaires dans les jours qui ont suivi, aucune trace de l’enfant n’avait été retrouvée dans cette zone accidentée et isolée, sur les pentes du massif des Trois Évêchés.

Neuf mois d’enquête n’ont donné aucun résultat concret jusqu’à la découverte, fin mars 2024, par un passant, du crâne et des dents de l’enfant, à environ 1,7 km du hameau. Les juges d’instruction, en charge de l’enquête à Aix-en-Provence, ont ensuite déployé des dizaines de gendarmes qui ont pu retrouver des vêtements et un petit morceau d’os dans la même zone. Près d’un an plus tard, des funérailles publiques ont eu lieu le 8 février dans la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var).

Le 13 mars, les enquêteurs sont retournés sur les lieux de la disparition. Ils sont repartis avec un pot de fleurs situé près de l’église. Une source proche de l’affaire a ensuite indiqué que des traces suspectes avaient été trouvées sur cet objet, sans que l’on sache exactement à quoi elles correspondaient. Cependant, les gardes à vue de mardi ne seraient pas directement liées à ce pot. Reste à voir si cela permettra enfin de résoudre cette affaire qui touche toute la France depuis près de deux ans.

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