Le Bon Coin, a popular online marketplace in France, has recently been plagued by a large-scale scam involving fraudulent listings for high-end used cars. Victims across the country have reported sending money to a company named Mondial Auto 42, only to receive nothing in return. With over fifty complaints filed and total losses exceeding one million euros, this scheme has deceived both everyday buyers and experienced professionals, prompting a police investigation into aggravated fraud.
Le Bon Coin est l’un des sites de vente en ligne les plus prisés en France, attirant chaque jour des millions d’acheteurs et de vendeurs. Cependant, derrière ces bonnes affaires se cachent parfois des arnaques redoutables. Cette plateforme, référence pour les transactions entre particuliers, propose une vaste gamme de produits allant des appareils électroménagers à l’immobilier, en passant par les vêtements, les articles pour enfants et, bien sûr, les voitures d’occasion. Son succès repose sur sa facilité d’utilisation et l’absence d’intermédiaires, ce qui facilite les échanges entre particuliers.
Cependant, si ce système est avantageux dans la plupart des cas, il attire aussi des escrocs qui rivalisent d’ingéniosité pour tromper les acheteurs. En effet, bien que nous soyons plus informés sur les arnaques bancaires telles que la fraude par carte de crédit ou les escroqueries aux faux conseillers, cette plateforme n’échappe malheureusement pas aux arnaques ciblant de nouvelles victimes. Malgré les avertissements réguliers des autorités et de la plateforme elle-même, une nouvelle arnaque à grande échelle liée à la vente de voitures d’occasion a piégé de nombreux acheteurs, entraînant des dommages considérables.
Une escroquerie liée à la vente de voitures d’occasion
Sur Le Bon Coin, les arnaques les plus courantes incluent des annonces frauduleuses, où de faux vendeurs proposent des produits à des prix attractifs, demandant un acompte avant de disparaître. C’est ce qui semble s’être produit à Nîmes dans le Gard, où le parquet de la ville a enregistré plus de cinquante plaintes depuis le début de 2025. Selon des informations, une entreprise enregistrée à Nîmes, Mondial Auto 42, aurait escroqué de nombreuses personnes après avoir publié des annonces très alléchantes concernant des véhicules d’occasion haut de gamme.
Bien que les prix soient séduisants, ils demeuraient suffisamment réalistes pour ne pas éveiller les soupçons. Séduits par ces offres, de nombreux acheteurs ont pris des mesures en commandant ces véhicules et en envoyant de l’argent à l’entreprise, sans jamais recevoir leur voiture. “Les victimes […] résidant sur l’ensemble du territoire national, ont repéré des véhicules sur le site de vente en ligne Le Bon Coin et ont effectué des paiements à l’entreprise de vente, mais les livraisons n’ont jamais été effectuées,” a déclaré la procureure adjointe Nathalie Welte.
Des professionnels piégés également !
Selon 20 minutes, les victimes sont réparties sur tout le territoire français, et le préjudice total dépasserait un million d’euros. Cette escroquerie illustre à quel point les fraudeurs peuvent être convaincants. Une victime a même témoigné sur France 3 : “Tout semblait en ordre, le châssis du véhicule, l’entreprise sur société.com qui est enregistrée au registre, j’ai fait des recherches sur Internet, j’ai appelé mon concessionnaire avec le numéro de série, j’ai tout fait avant d’acheter le véhicule”. Un niveau de préparation qui a rendu l’escroquerie presque indétectable.
Dans ce type d’escroquerie, des professionnels aguerris ont également été dupés. Un importateur de véhicules expérimenté de la région parisienne a acheté six voitures à Mondial Auto 42, sans jamais les recevoir. La méthode opératoire des escrocs était bien rodée : après la publication des annonces, des vendeurs contactaient les acheteurs potentiels en fournissant des réponses précises et rassurantes. Une fois la confiance établie, les paiements étaient effectués via une banque basée en France, un détail qui renforçait la crédibilité de l’entreprise. Pourtant, derrière cette façade légitime, aucune voiture n’était à vendre. “Une enquête préliminaire a été ouverte pour fraude aggravée et confiée au Service de Police Judiciaire Interdépartemental de l’Hérault, en co-enquête avec le Groupe de Recherche Interministériel du Gard,” a précisé Nathalie Welte.