Anne Hidalgo, the mayor of Paris, faced criticism after spending €10,000 of public funds on just 5 GB of mobile data during a preparatory trip to Tahiti for the Olympics. This expense was part of a larger €60,000 trip to inspect Olympic facilities, which has sparked investigations and outrage over financial mismanagement. The city acknowledged the high costs and plans to implement measures for more economical data usage in the future.
Le “Tahiti Gate” : Un Coût Élevé pour un Voyage à Tahiti
Le “Tahiti Gate” continue de faire parler de lui. La maire de Paris, Anne Hidalgo, aurait dépensé la somme extravagante de 10 000 euros de fonds publics pour seulement 5 Go de données mobiles lors de son voyage préparatoire aux Jeux Olympiques en Polynésie française. Cette situation a été soulevée par le groupe Changer Paris lors du conseil de Paris du 13 février, dénonçant un manque de prévoyance et de négligence. Ils ont demandé des mesures pour éviter que de telles dépenses ne se reproduisent à l’avenir. La mairie a reconnu cette erreur à travers la voix de son premier adjoint, Patrick Bloche (PS).
Un Voyage Coûteux : 60 000 Euros pour la Visite des Installations Olympiques
À la fin de 2023, la maire de Paris, Anne Hidalgo, s’est rendue en Polynésie française pour inspecter les installations de surf de Teahupo’o, en vue des Jeux Olympiques. Ce voyage a coûté près de 60 000 euros, une dépense qui a suscité l’indignation de l’opposition et des associations anti-corruption. Suite à une plainte de l’association AC!!, le Parquet national financier (PNF) a ouvert une enquête.
En décembre dernier, Le Canard enchaîné a révélé que 30 000 euros avaient été retirés de la liste des dépenses liées à ce voyage, y compris les frais de téléphonie, pris en charge par la municipalité. Étant donné que la Polynésie française n’est pas considérée comme un département d’outre-mer (DOM), la législation applicable y est différente. Les opérateurs mobiles ne proposent que des forfaits pour la métropole et les DOM, excluant ainsi la Polynésie française. Pour réduire les coûts, il aurait été judicieux de souscrire à un opérateur local, ce qui n’a pas été fait, comme l’a reconnu la mairie. Le montant final de la facture a donc été de 10 000 euros, selon Patrick Bloche.
Lors de la rediffusion du conseil de Paris le 13 février 2025, Patrick Bloche a contesté les révélations de Le Canard enchaîné, affirmant qu’il ne fallait pas croire tout ce qui est dit dans la presse. Il a précisé que c’est le Département des systèmes d’information de la ville (DSI) qui gère les communications des agents, y compris celles de la maire. C’est ce département qui a commandé le fameux forfait mobile chez Orange, dans le cadre d’un contrat public. Patrick Bloche a ajouté qu’à l’étranger, Anne Hidalgo disposait d’un téléphone sécurisé ainsi que d’un routeur 5G pour accéder à Internet à haute vitesse, un équipement qui n’était pas réservé à la maire mais à l’ensemble de la délégation.
Cependant, la mairie a admis que les volumes de données engendrent des coûts élevés, malgré les conditions tarifaires négociées avec Orange dès que l’on quitte la zone européenne. Cela dit, cette situation ne s’applique pas à la Polynésie française. Le tarif d’Orange pour la mairie de Paris était donc de 10 000 euros pour 5 Go de données mobiles. Dans Le Parisien en décembre dernier, les collaborateurs de la maire évoquaient un montant de 11 600 euros pour l’utilisation d’une clé de données 3G.
Sur les réseaux sociaux, les résidents et les figures politiques expriment leur indignation face à ce montant. L’élu LR Paul Hatte du groupe Union capitale s’est moqué en commentant : “Cette demande nous apprend qu’Orange facture 10 000 euros pour 5 Go, ce qui est moins cher que mon propre forfait à 40 euros par mois.”
Dans son mea culpa, le premier adjoint a expliqué que la mairie avait agi pour limiter ces coûts d’itinérance. Le DSI mettra en place un service spécifique pour “activer un abonnement forfaitaire s’appuyant sur des opérateurs locaux avec des cartes SIM locales ou des eSIM locales.”