The intense rivalry between Sweden and Finland transcends sports, rooted in history and cultural dynamics. With a competitive edge favoring Sweden historically, both nations have faced each other numerous times, creating memorable moments. Finnish players recall significant events like the 1995 World Championship win and the 2006 Olympic final loss. This long-standing competition, often likened to sibling rivalry, continues to ignite passion and excitement among players and fans alike.
Une Rivalité Intense entre la Suède et la Finlande
Bien que l’on parle souvent de la rivalité entre le Canada et les États-Unis, celle entre la Suède et la Finlande est tout aussi palpitante. Tout comme les deux pays nord-américains, les Suédois et les Finlandais partagent une frontière qui rend cette rivalité tout à fait naturelle. Selon Filip Forsberg, cette tension dépasse même le cadre du hockey.
“C’est une rivalité qui remonte presque au Moyen Âge,” affirme-t-il. “Il y a toujours eu une rivalité depuis mon enfance, peu importe le sport,” confirme le joueur finlandais Anton Lundell.
Le match de samedi après-midi entre les deux équipes apporte une dimension supplémentaire, avec la Suède ayant un point et la Finlande aucun. La victoire est cruciale pour les deux nations. De plus, le match sera diffusé à 13h, heure de Montréal, ce qui correspond à une heure de grande écoute le samedi soir dans les deux pays nordiques.
Un Long Chemin vers la Victoire
Comme l’indique le site TheSports.org, la Suède possède un léger avantage historique sur la Finlande, avec un bilan de 63 victoires, 57 défaites et 9 matchs nuls depuis 1910. Les Suédois ont remporté onze championnats du monde et deux titres olympiques, tandis que leurs voisins finlandais ont quatre victoires en championnat du monde et une seule médaille d’or olympique.
Ce qui est frappant, c’est que la dernière victoire de la Finlande dans une compétition regroupant les meilleurs joueurs de hockey du monde remonte aux quarts de finale des Jeux Olympiques d’hiver de 1998 à Nagano. Depuis, les Finlandais ont subi des défaites face à la Suède lors des finales des Jeux de Turin en 2006, à la phase de groupes des Jeux de Vancouver en 2010, en demi-finale des Jeux de Sotchi en 2014, et à la phase de groupes de la Coupe du monde de 2016.
La dernière victoire de la Finlande contre la Suède dans une grande compétition date de la phase de groupes des Jeux de Pékin en 2022, mais les joueurs de la LNH n’étaient pas présents. Depuis, les Finlandais ont perdu trois fois contre les Suédois au Championnat du monde de hockey.
Des Souvenirs Évocateurs
Lorsque Mikko Rantanen évoque ses souvenirs d’enfance liés à cette rivalité, il mentionne deux événements marquants. “C’était avant ma naissance, mais j’ai beaucoup entendu parler du Championnat du monde de 1995, la première médaille d’or remportée par la Finlande. Puis en 2011, j’avais 9 ou 10 ans. À chaque fois, c’était contre la Suède, et en 1995, la compétition se déroulait en Suède.”
“Il y a aussi les Jeux Olympiques de 2006. Ce n’est pas mon meilleur souvenir car la Suède a gagné en finale, mais je me souviens de la manière dont l’équipe a joué tout au long du tournoi.” Dans ce contexte, il est plus facile de comprendre pourquoi Rantanen compare ces rencontres à un match décisif des playoffs.
La rivalité se développe dans un contexte régional et peut être alimentée par un certain complexe d’infériorité chez les Finlandais, qui se trouvent entre la Suède à l’ouest et la Russie à l’est. “C’est une rivalité fraternelle, à la fois d’amour et de haine, qui perdure depuis longtemps entre les deux pays, comme un grand frère et un petit frère,” précise l’entraîneur suédois Sam Hallam, sans indiquer quel pays joue quel rôle.
“Les Finlandais et les Suédois commencent à s’affronter dès l’âge de 16 ans sur la scène internationale, donc une fois qu’ils atteignent le niveau senior, ils se sont déjà confrontés 20 ou 25 fois,” ajoute Hallam. Cette interprétation de la situation est également partagée par Lucas Raymond, qui apprécie cette rivalité. “La rivalité se construit dès notre jeune âge, et généralement, cela mène à des matchs passionnants pour les spectateurs et pour nous.”