In July 2022, Vincent Boussougnant and his partner purchased a house in Pas-en-Artois, only to discover severe wood damage caused by a destructive fungus, merule, shortly after moving in. Despite assurances from the realtor about the property’s condition, they later learned of a prior pest diagnosis that had not been disclosed. Facing repair costs of €300,000, double their purchase price, the couple considers canceling the sale while grappling with ongoing mortgage payments for an uninhabitable home.
Un Cauchemar Immobilier pour les Acheteurs
Chaque acheteur redoute de vivre un tel scénario. En juillet 2022, Vincent Boussougnant et son partenaire ont acquis une maison à Pas-en-Artois pour la somme de 180 000 euros. À ce moment-là, ils affirment qu’“aucun signe ne laissait présager ce que nous avons découvert”. Cependant, un mois après leur emménagement, le couple commence à ressentir une profonde déception. Les boiseries à l’intérieur de la maison commencent à se détériorer.
Vincent se tourne alors vers l’agent immobilier pour vérifier si les précédents propriétaires étaient conscients de problèmes liés à la propriété. L’agent lui assure qu’“il n’y avait rien de particulier”, selon le témoignage du propriétaire.
Découverte des Dommages Causés par la Mérule
Les doutes du couple se confirment quelques semaines plus tard lors de travaux d’isolation. Ils découvrent que les combles sont envahis par des nuisibles. Le coupable : la mérule, un champignon dévorant le bois, qui menace l’intégrité des bâtiments. Ce fléau touche principalement le nord-ouest de la France, notamment la Bretagne et le Nord-Pas-de-Calais. Vincent Boussougnant s’inquiète en déclarant : “Cela a commencé à partir de la charpente de la maison. Si elle est compromise… tout pourrait s’effondrer.”
Suite à cette découverte, la famille décide de quitter leur domicile. En recontactant les anciens propriétaires et l’agent immobilier, ils apprennent qu’un diagnostic positif concernant les nuisibles avait été réalisé cinq mois avant l’achat. Vincent déclare qu’il n’a jamais été informé de la présence de ce champignon destructeur lors de la vente. “Nous n’aurions jamais acheté cette propriété. Nous avons l’impression d’avoir perdu deux ans de notre vie,” confie-t-il avec tristesse.
Les anciens propriétaires affirment avoir envoyé le diagnostic par email à l’agent immobilier, qui prétend ne jamais l’avoir vu. La situation se complique d’autant plus, car ce diagnostic n’a pas été vérifié au moment de la vente, une procédure non obligatoire dans la région des Hauts-de-France. Les réparations s’élèvent à 300 000 euros, soit le double du prix d’achat de la maison. Face à l’absence de compromis, la famille Boussougnant envisage d’annuler la vente.
Mais cela est-il encore envisageable ? “L’acheteur doit prouver que le vendeur a agi de mauvaise foi, c’est-à-dire qu’il a délibérément dissimulé un défaut de la propriété,” précise Florence Graux, notaire à Pas-de-Calais. Une procédure légale est en cours, mais elle pourrait prendre plusieurs mois. Pendant ce temps, la famille continue de rembourser un prêt de 850 euros par mois pour une maison désormais inhabitable.
De plus, une poutre s’est également effondrée. “Le poteau de la charpente s’est complètement détaché et est tombé au sol,” raconte Vincent, illustrant l’urgence de la situation.