The necessity of the Toulouse-Castres highway is under scrutiny as a court decision looms regarding its environmentally detrimental impact. While supporters highlight significant investments and predict completion by late 2025, opponents argue for a halt, citing ecological concerns and questioning the project’s public interest. The court’s ruling, expected imminently, could lead to a suspension of construction, modifications to the project, or allow work to continue, amid ongoing debates about the highway’s viability and environmental consequences.
La nécessité de l’autoroute Toulouse-Castres en question
La question de la nécessité de l’autoroute Toulouse-Castres se pose avec acuité alors que le tribunal administratif devrait se prononcer ce lundi 9 décembre sur la possibilité de suspendre un chantier jugé “dévastateur” pour l’environnement par les écologistes. Cette décision pourrait soit freiner la construction, soit permettre la poursuite des travaux.
Les répercussions de l’avis du rapporteur public
Le 25 novembre, lors de l’audience au tribunal administratif de Toulouse, le rapporteur public a surpris en plaidant pour l’annulation des permis de construire liés à l’A69, ce qui entraînerait une suspension immédiate des travaux entamés cette année. Mona Rousseau a affirmé qu’il n’existait pas de “raison impérative d’intérêt public majeur” soutenant la construction de cette autoroute, qui a suscité une forte opposition parmi les écologistes.
Les partisans de l’A69, dont le député Macroniste Jean Terlier, ont exprimé leur incompréhension face à la remise en question de ce projet à ce stade avancé des travaux. Ils soulignent les 300 millions d’euros déjà investis sur un budget total prévu de 450 millions, et assurent que l’autoroute sera opérationnelle d’ici fin 2025. Cependant, le collectif opposant La Voie est libre annonce des retards significatifs, prévoyant une mise en service pas avant l’été 2026.
Terlier a également évoqué l’inquiétude des élus locaux et des acteurs économiques, qui ont alerté sur les conséquences désastreuses que pourrait engendrer l’arrêt des travaux. Malgré cela, il reste “assez confiant” quant à l’issue du jugement, espérant une décision favorable à la poursuite des travaux.
Du côté des opposants, la députée écologiste Christine Arrighi, ancienne rapporteur de la commission d’enquête sur l’A69, partage également une confiance, mais pour une interruption des travaux. Elle considère que l’avis du rapporteur public valide les analyses des collectifs qui s’opposent au projet.
Si l’avis du rapporteur public est suivi, les travaux devraient être suspendus, mais l’État pourrait faire appel, demandant au tribunal administratif de permettre la poursuite des travaux en attendant l’audience. Le tribunal pourrait aussi partiellement suivre l’avis du rapporteur et demander des modifications au projet, sans nécessairement arrêter tous les travaux. Enfin, la décision pourrait être de rejeter la demande de suspension, permettant ainsi à la construction de se poursuivre jusqu’à un potentiel appel des opposants.
La décision du tribunal est attendue ce lundi, mais elle pourrait être rendue dans les jours suivants, car aucune date précise n’a été annoncée. Les écologistes soulignent que leurs recours n’ont pas été examinés jusqu’à présent, mettant en avant la destruction des zones humides, des terres agricoles et des écosystèmes, tout en arguant que la route nationale actuelle n’est pas saturée.