Mexico | Chamber of Deputies blocked to prevent vote

(Mexico) La chambre des députés a été bloquée ce mardi à Mexico par des centaines d’employés de l’administration judiciaire qui veulent empêcher l’examen et le vote d’une réforme prévoyant l’élection directe des juges et des magistrats.




Avant le lever du jour, ils ont encerclé le bâtiment de San Lazaro pour protester contre la réforme constitutionnelle du parti de gauche au pouvoir MORENA, hypermajoritaire dans les deux chambres du Congrès.

Le texte, qui braque également les États-Unis et les investisseurs, prévoit l’élection directe à partir de 2025 des juges et des magistrats pour lutter contre la corruption, d’après le pouvoir en place.

La réforme est soutenue par le président sortant Andrés Manuel López Obrador, et la présidente désignée Claudia Sheinbaum, qui prendra ses fonctions le 1er octobre après avoir gagné l’élection du 2 juin avec près de 60 % des voix sous l’étiquette du parti au pouvoir.

Les 11 « ministres » de la Cour suprême sont nommés par le président sur ratification du Sénat. Les juges et magistrats sont désignés par un organe administratif, le Conseil de la judicature fédéral (CJF).

« Nous savons que cette date est fondamentale […] because their intention is to approve [la réforme] “hastily, without analysis, without further dialogue,” Patricia Aguayo Bernal, spokeswoman for the judicial workers, told a local radio station in the morning.

In response to the blockage, the leader of the ruling party’s parliamentary group, Ricardo Monreal, asked the deputies not to go there and announced on X that the examination and vote would be held in another location.

MORENA and its allies, which won the June 2 general election, hold two-thirds of the 500 seats needed to pass constitutional reforms without having to negotiate with the opposition, and are just one vote short of a two-thirds majority in the Senate.

On August 22, U.S. Ambassador Ken Salazar warned that the reform posed a “threat” to bilateral trade relations and a “risk” to Mexican democracy. The Mexican government denounced “interference” in its internal affairs.


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