[ad_1]
Say You’re One of Them est un recueil de trois nouvelles et de deux romans se déroulant dans différents pays d’Afrique, le tout raconté à travers la narration d’enfants vulnérables lors de moments de bouleversements extrêmes dans leur vie. « An Ex-Mas Feast » raconte l’histoire de la lutte familiale de Jigana, huit ans, pour faire face à l’extrême pauvreté qui les a forcés à mendier dans la rue et envoie leur fille de douze ans dans une vie de prostitution enfantine. L’histoire tourne autour de la décision de la famille de sacrifier leur enfant de douze ans pour s’assurer que Jigana pourra aller à l’école et offrir à la famille un avenir meilleur. Jigana est submergé par la culpabilité que sa sœur doit travailler à plein temps comme prostituée pour son propre bénéfice et à la fin de l’histoire, il se retire complètement de la famille – dans l’espoir que cela le retirera également de la culpabilité – en en fuite.
« L’engraissement pour le Gabon » est raconté à travers les yeux du narrateur Kotchikpa, dix ans. A l’ouverture de l’histoire, l’oncle Fofo de Kotchikpa vient de recevoir une nouvelle moto d’un riche bienfaiteur. Le même bienfaiteur veut faire des dons pour que Kotchikpa et sa sœur de cinq ans, Yewa, puissent aller à l’école. Le bienfaiteur, que les enfants appellent bientôt maman et papa, veille à ce que les enfants soient toujours bien nourris, aient de nouveaux vêtements et que Fofo ait plein de nouveaux luxes. Craignant que tout cela ne soit volé, Fofo reconstruit la hutte familiale et garde tous ses biens sous clé, les sortant rarement du stockage et en profitant. Fofo commence à organiser des cours informels pour les enfants, les enseignant à propos de faits fictifs sur leurs origines au cas où ils seraient interrogés sur leur passé par des policiers en route pour le Gabon avec maman et papa. Il devient vite clair que Fofo se prépare à vendre les enfants en esclavage et que maman et papa sont des trafiquants d’êtres humains. À la fin de l’histoire, Fofo a changé d’avis et tente de s’échapper avec les enfants, mais est finalement tué. Les enfants sont gardés sous clé, mais miraculeusement, Kotchikpa parvient à s’échapper, même s’il sera à jamais hanté par les cris de la sœur qu’il a été contraint de laisser derrière lui.
« What Language is That » est une histoire courte sur deux filles qui grandissent en Éthiopie pendant la division arbitraire entre le territoire chrétien et musulman. Les filles, qui ont toutes les deux six ans, ont grandi très proches, presque comme des sœurs. La fille musulmane, Selam, a été encouragée à manger tout ce avec quoi elle se sentait à l’aise chez ses meilleurs amis. Il n’y avait pas de tension ou de conflit au sujet de la religion, c’est donc un choc pour tout le monde, y compris le lecteur, lorsque les meilleurs amis sont séparés pendant la séparation et qu’on leur dit qu’ils ne sont plus autorisés à jouer ensemble. Malgré cette interdiction, les filles s’échappent sur leurs balcons et se miment des messages, prouvant que le cœur parle plus fort que les mots.
« Luxurious Hearses » est l’histoire d’un garçon musulman terrifié voyageant du nord au sud du Nigeria pendant la guerre civile entre musulmans et chrétiens. Il a été contraint de faire ce voyage après que des amis musulmans qui lui doivent de l’argent l’ont accusé d’être chrétien afin de pouvoir rembourser leur dette. Ils l’ont battu et lapidé jusqu’à ce qu’il soit proche de la mort. Dans les instants qui ont précédé l’incendie de son corps meurtri, Jubril, le protagoniste, a rassemblé ses forces et a réussi à s’enfuir. Il s’est évanoui dans un champ et a été secouru par un musulman qui l’a caché dans sa maison, même lorsque des rebelles chrétiens ont menacé d’incendier sa maison, et l’ont finalement fait, l’homme n’a pas révélé la cachette de Jubril. Après la vague de destruction, l’homme a libéré Jubril, lui donnant de l’argent et un déguisement pour se diriger vers le Sud à bord d’un bus rempli de réfugiés chrétiens. Jubril devrait cacher son identité musulmane – notamment sa main amputée, qui l’identifierait immédiatement comme musulman – et son accent du Nord. A bord du bus, Jubril est terrifié, sachant qu’à tout moment, il pourrait être tué par cette foule si son identité musulmane est révélée. Ses ennuis commencent pour la première fois lorsqu’un vieux chef de tribu est assis au siège assigné à Jubril et refuse de le céder. Divers autres événements, tels que l’expulsion forcée d’un homme atteint de paludisme, les menaces de la police, la possession spirituelle et les interactions avec ses compagnons de voyage menacent de révéler le secret de Jubril, mais il survit pendant de nombreuses heures, avant même que le bus ne commence son long voyage. Après des heures passées à éviter les téléviseurs qui diffusent des images occidentales dans le bus, Jubril cède et voit l’image d’une mosquée en feu. L’image est si puissante qu’il se met à pleurer et, oubliant où il se trouve, utilise son moignon de main pour essuyer ses larmes. Son erreur est immédiatement repérée et il est emmené à l’extérieur du bus et assassiné.
« La chambre de mes parents » est l’histoire poignante de l’expérience d’une fillette de neuf ans pendant le génocide rwandais. Au début de l’histoire, la mère de la fille, Maman, la laisse s’occuper de son frère d’un an pendant qu’elle sort pour la nuit, faisant promettre à la fille que si quelqu’un vient, elle dira que personne n’est à la maison et qu’elle est l’une d’entre elles. Cette nuit-là, une foule de personnes, dirigée par son oncle, fait irruption dans la maison à la recherche de son papa. Lorsqu’ils ne peuvent pas les trouver, un vieil homme viole la fillette de neuf ans. Ses parents reviennent le matin, agités et colériques. La fille entend de petits éternuements et pense qu’il y a un fantôme dans sa maison. Cette nuit-là, la foule revient et l’oncle force le papa à tuer maman parce qu’elle est tutsi. Il le fait et sort simplement de la maison sans reconnaître ses enfants. La jeune fille rassemble son frère et marche dans les rues, pleines de cadavres, ne sachant pas où elle va, mais qu’elle doit les garder en sécurité. La dernière chose qu’elle voit est la maison de ses parents en flammes et sait que tous les Tutsis que ses parents avaient cachés dans le grenier, les protégeant du génocide, ont été tués.
[ad_2]
Source link -2