Description du résumé et du guide d’étude de la soprano chauve


En 1948, Eugene Ionesco commence à écrire La soprano chauve, comme il l’avoua plus tard, presque malgré lui, car par cet air il en était venu à mépriser le théâtre qu’il avait tant aimé dans sa jeunesse. Ce qui l’intriguait, c’était la banalité des expressions utilisées dans un livre de phrases en anglais. Ces phrases ont inspiré cette anti-jeu ou parodie, « une comédie de comédies ». Bien qu’il ait entrepris de montrer comment le discours humain s’était transformé en une collection de platitudes vides et de truismes évidents, quelque chose qu’il croyait être très pénible, ses amis ont trouvé sa pièce très amusante, et ils l’ont encouragé à trouver un théâtre qui mettrait en scène it Une de ces amies, Monique Saint-Come, montra l’œuvre à Nicolas Bataille, directeur d’un groupe de comédiens d’avant-garde travaillant à Paris.

C’est sous la direction de Bataille que La Cantatrice chauve a été produit pour la première fois en français au Théâtre des Noctambules à Paris le 11 mai 1950. En répétition, la compagnie avait d’abord essayé de mettre en scène la pièce comme une parodie, mais avait rapidement découvert qu’elle fonctionnait mieux si elle était présentée comme un drame entièrement sérieux, sur le mode réaliste d’Ibsen. Ils avaient également expérimenté, essayant plusieurs fins différentes, par exemple. Essentiellement, même après son ouverture, La Cantatrice chauve est resté un travail en cours.

La première mise en scène a été mal reçue. Seuls le dramaturge Armand Salacrou et le critique Jacques. Lemarchand en a fait l’éloge. Cependant, les réponses négatives importaient peu à Ionesco, qui « soudain … réalisa que c’était son destin d’écrire pour le théâtre ». Il entame une série d’« anti-pièces » qui, en une décennie, s’imposent dans le nouveau théâtre français, le groupe de dramaturges d’avant-garde comprenant Samuel Beckett, Arthur Adamov et Jean Genet. Dans les années 1950, La Canta-trice chauve a été traduit en plusieurs langues et largement mis en scène; en 1960, aux États-Unis, où il avait été traduit et produit comme La soprano chauve, il était déjà reconnu comme un classique moderne, une œuvre séminale importante dans le théâtre de l’absurde, qui entre alors en vogue en Amérique.



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