Des dirigeants canadiens en visite contrôlent les dégâts aux États-Unis alors que le conflit ferroviaire touche la chaîne d’approvisionnement

Contenu de l’article

WASHINGTON – Les chefs d’entreprise qui se trouvent dans la capitale américaine aujourd’hui disent qu’ils sont en mode de contrôle des dégâts alors qu’un arrêt de travail chez CP Rail porte un nouveau coup aux chaînes d’approvisionnement transfrontalières.

Goldy Hyder, président et chef de la direction du Conseil canadien des affaires, affirme que les législateurs et leurs homologues américains – même les responsables de la Maison Blanche – s’inquiètent depuis des semaines d’un éventuel conflit de travail.

Hyder dit que les dommages à la réputation du Canada pourraient être durables, faisant suite à la fermeture d’une semaine du pont Ambassador entre Detroit et Windsor, en Ontario, le mois dernier.

Contenu de l’article

Et l’Association canadienne des constructeurs de véhicules avertit le ministre du Travail, Seamus O’Regan, qu’un conflit prolongé pourrait avoir un effet dévastateur sur les chaînes d’approvisionnement essentielles déjà affaiblies par la pandémie de COVID-19.

Dans une lettre à O’Regan, le président et chef de la direction, Brian Kingston, affirme que le rail est un élément essentiel des chaînes d’approvisionnement automobiles et qu’une pénurie de chauffeurs dans l’industrie du camionnage signifie qu’il existe peu d’alternatives viables.

Le conflit du CP Rail est probablement un sujet familier pour le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, qui se trouve également à DC aujourd’hui pour promouvoir sa province en tant que fournisseur fiable et partenaire de fabrication aux États-Unis.

O’Regan subit des pressions croissantes pour obliger quelque 3 000 chefs de train, ingénieurs et travailleurs des trains et des triages du CP à retourner au travail.

Le chemin de fer et le syndicat de la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada se sont accusés d’avoir causé l’arrêt de travail, bien que les deux parties aient passé dimanche à discuter avec des médiateurs fédéraux.

La Chambre des communes a repris ses travaux aujourd’hui après une pause de deux semaines, de sorte que la législation pourrait être adoptée immédiatement si le gouvernement le souhaite.

Mais une porte-parole d’O’Regan a déclaré ce week-end que le gouvernement estimait que le meilleur accord était conclu à la table de négociation.

Source link-19