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Née à Paris en 1940, Kenizé de Kotwara est la fille d’une princesse turque, membre de la Dynastie ottomane (petite-fille du sultan Mourad V par sa mère Hatidjé Sultane) mariée à un rajah indien réfugiée à Paris. Orpheline de sa mère peu après sa naissance, elle est élevée dans un milieu catholique.
À l’âge de 20 ans
Née à Paris en 1940, Kenizé de Kotwara est la fille d’une princesse turque, membre de la Dynastie ottomane (petite-fille du sultan Mourad V par sa mère Hatidjé Sultane) mariée à un rajah indien réfugiée à Paris. Orpheline de sa mère peu après sa naissance, elle est élevée dans un milieu catholique.
À l’âge de 20 ans, la quête de ses origines l’amène à découvrir l’Islam dans les textes des grands soufis. Percevant l’Islam comme une religion ouverte et tolérante, elle conçoit son identité musulmane comme « une appartenance plus qu’une religion » à une époque où elle adhère aux « valeurs gauchistes » ambiantes. Tout en effectuant de longs séjours en Inde et au Pakistan, elle suit des études de psychologie et de sociologie à la Sorbonne. Mais, si elle travaille comme journaliste indépendante à partir de 1965, elle vit surtout à partir de 1968 de son métier d’hôtesse de l’air. Et elle exerce encore cette profession lorsqu’en 1970, elle rencontre Hector de Galard qui l’introduit au » Nouvel Observateur « .
D’abord attachée au service documentation, elle commence à y publier des articles en mars 1971. Chargée de couvrir le Bangladesh et le Pakistan, où elle a vécu quelques temps, elle voit sa situation régularisée en décembre 1971. Elle élargit son domaine de prédilection aux questions moyen-orientales. Correspondante de guerre au Bangladesh, en Éthiopie, au Liban, où elle passe trois mois pendant le siège de Beyrouth en 1982, elle couvre également la révolution iranienne pendant plus d’une année.
Mais au cours de ses reportages, elle se rend compte de l’importance de la psychologie des gens par rapport aux grands discours politiques. C’est parce qu’elle n’a « pas la place d’en rendre compte dans ses articles » qu’elle quitte le journal en septembre 1982 pour se lancer dans l’écriture. Après avoir enquêté en Turquie, au Liban et en Inde, elle publie en 1987 un roman racontant l’histoire de sa famille, De la part de la princesse morte, chez Robert Laffont. Véritable best-seller international il est vendu à plusieurs millions d’exemplaires et traduit en 34 langues.
Après quelques papiers passés en 1984 et 1989, elle reprend une collaboration très épisodique à partir de 1990. En 1998, elle publie la suite de son premier roman, Le Jardin de Badalpur. En 2003 elle publie « Le parfum de notre terre, voix de Palestine et d’Israël », un livre d’interviews et de portraits d’hommes de femmes et d’enfants palestiniens et israéliens, pour tenter de faire comprendre le drame des deux peuples .
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