Homme chauve-souris se porte bien depuis plus de 80 ans maintenant. Depuis la création du personnage en 1939, le Chevalier noir est devenu un phare d’espoir et de justice pour les habitants de Gotham City. Comme les fans de DC Comics le savent sûrement, la caractéristique déterminante de la boussole morale de Batman est sa politique stricte de « no kill » envers ses ennemis.
Néanmoins, il peut arriver beaucoup de choses à un personnage dans 80 ans. Bien que Batman s’en tienne toujours à cette noble politique, il y a eu des moments où il a enfreint sa propre règle cardinale. Certains exemples de Batman tuant un ennemi sont sans équivoque (et sans vergogne) flagrants, tandis que d’autres sont un peu plus compliqués. Quoi qu’il en soit, Batman est revenu à la létalité à plus d’une occasion.
8 Batman de l’âge d’or – De nombreuses occasions
Dans l’âge d’or de la bande dessinée de DC, le personnage de Batman trouvait toujours sa place. Les traits qui définissent le chevalier noir aujourd’hui étaient encore formulés en 1939 et au début des années 1940. Dans les années de formation de Batman, la politique de « non-tuer » de Bruce Wayne n’était pas aussi stricte.
De nombreux exemples existent dans les bandes dessinées de Golden Age Batman où le chevalier noir distribue une force écrasante (et souvent mortelle) aux criminels de Gotham. Certaines de ses premières infractions incluent le fait de jeter délibérément un homme dans une cuve d’acide, d’empaler un autre homme sur une épée et même de casser le cou d’un autre ! Ce n’est qu’un peu plus tard que Batman a adopté ses méthodes canoniques non létales.
sept Batman de Michael Keaton – De nombreuses occasions
Les fans qui connaissent bien l’histoire de DC Comics remarqueront quelques similitudes frappantes entre le Batman de l’âge d’or et l’itération du personnage par Michael Keaton. Chez Tim Burton Homme chauve-souris (1989) et Le retour de Batman, le Chevalier noir n’est pas trop brisé à l’idée de tuer des voyous qu’il rencontre. C’était une décision intéressante, étant donné qu’en 1989, la politique de « non-tuer » de Batman était déjà consolidée dans les bandes dessinées depuis un certain temps.
En fait, il est juste de supposer que Batman de Keaton ne possède même pas techniquement de règle de « non-tuer ». Par exemple, dans le premier film, de nombreux fans se souviendront probablement de la scène où Batman détruit l’usine de gaz hilarant du Joker, ainsi que tout le monde à l’intérieur. Le Batwing est également armé de nombreuses armes mortelles. Cette version du Dark Knight occupe une zone moralement grise intéressante où les méthodes létales et non létales sont mélangées, selon les circonstances. Néanmoins, la représentation du Dark Knight dans ces films est certainement en contradiction avec la représentation traditionnelle du personnage.
6 Le chevalier noir a encore frappé – Dick Grayson
Batman de Frank Miller est un individu plutôt effrayant. Il y a des cas où le personnage semble à la limite de l’homicide. Cependant, malgré la cruauté dont Batman fait preuve dans Le retour du chevalier noir, Bruce Wayne adhère toujours à ses manières non létales. Néanmoins, comme l’entrée précédente, il y a des moments où Batman adopte une interprétation un peu plus lâche de sa règle la plus fondamentale.
Cela devient facilement apparent dans Le chevalier noir a encore frappé. Dans cette histoire, Batman est confronté à son ancien Robin, Dick Grayson, ce dernier étant déterminé à se venger de son mentor souvent cruel. Au-delà de tout espoir de sauvetage et apparemment indestructible, Batman se jette délibérément sur Dick, faisant tomber ce dernier dans un gouffre de lave.
5 Trilogie Batman & Dracula – La plupart de ses voleurs Galerie
le Batman et Dracula La trilogie est un conte plutôt sombre, mais captivant d’Elseworlds de Kelley Jones. Dans cette série en trois parties, Batman s’emmêle avec des gens comme le comte Dracula lui-même. Bien que le suceur de sang soit finalement vaincu, Bruce est mordu dans la lutte et devient également un vampire.
Au départ, Bruce gère son affliction mais finit par succomber à la bête à l’intérieur. Poussé par sa soif de sang, Batman abandonne son noble credo et massacre tout le monde sur son passage. Il décime sa galerie de coquins et décapite même nombre d’entre eux ! Voir Batman se transformer en quelque chose d’aussi monstrueux est triste à voir.
4 Origines d’Arkham – Fléau
Dans Batman : les origines d’Arkham, les joueurs contrôlent le Dark Knight au début de la carrière du combattant du crime. La veille de Noël, Batman est présenté à de nombreux méchants qui deviendront éventuellement ses ennemis de longue date. L’un de ces personnages est Bane, une masse de muscles énorme qui s’avère extrêmement dangereuse pour le chevalier noir.
Lors de la dernière partie du jeu, Batman est confronté à un dilemme moral intéressant : il doit tuer Bane afin d’empêcher le Joker de se suicider à l’aide d’une chaise électrique. En fin de compte, Batman tue réellement Bane, sauvant ainsi le Joker. Bruce, cependant, fait revivre Bane à l’aide de ses gantelets électriques peu de temps après. Donc, Batman tue Bane… au moins pendant quelques secondes.
3 Batman Begins – Ra’s Al Ghul
Les fans de la trilogie Christian Bale savent déjà où va celle-ci. Tout comme son homologue de la bande dessinée moderne, le Batman dans le Chevalier noir la trilogie cinématographique adhère à une politique stricte de « no kill ». Cependant, ce credo est dramatiquement mis à l’épreuve (et a échoué) à la fin de Batman commence dans le combat final contre Ra’s al Ghul.
Batman quitte Ra’s al Ghul pour mourir dans un train en fuite. Le raisonnement de Bruce à cet égard est donné lorsqu’il déclare: « Je ne te tuerai pas … mais je n’ai pas à te sauver. » D’un point de vue strictement moral, c’est un argument assez illogique. En ne sauvant pas Ra’s, Batman est, en fait, le tuant. Aucune justification interne fragile ne change le fait que Batman avait une chance de sauver la vie de quelqu’un … et ne l’a pas fait.
2 Arkham Knight – Ra’s Al Ghul (encore)
Ra’s al Ghul ne peut pas faire une pause. Un autre dilemme similaire avec le même méchant afflige le chevalier noir dans le Batman : Chevalier d’Arkham DLC, « Saison de l’infamie ». Dans le scénario centré sur Ra’s al Ghul, une guerre civile éclate au sein de la Ligue des Assassins quant à savoir si la Tête du Démon doit ou non continuer à diriger l’organisation ténébreuse.
Batman a deux options lorsqu’il s’agit de traiter avec Ra’s. Une option consiste à couper l’approvisionnement de Ra en matériaux qui soutiennent son immortalité. Cela met finalement fin à la menace de Ra’s al Ghul une fois pour toutes. Cependant, encore une fois, Batman tue effectivement Ra’s al Ghul par cette décision. Dans un sens, Batman renonce sciemment à sa règle de « no kill » pour arrêter un tueur dangereux.
1 Batman V Superman – Trop nombreux pour compter
Si les gens pensaient que Batman de Michael Keaton était impitoyable, l’itération du personnage par Ben Affleck prend le gâteau. Dans Batman v Superman : L’aube de la justice, le Chevalier noir ne cache pas qu’il utilise une force létale. Le film aurait pu expliquer un peu mieux pourquoi exactement Bruce agit de cette manière.
L’implication est que Batman a peut-être déjà été un individu honnête dans la veine de son homologue de la bande dessinée. Il est sous-entendu que Batman s’est égaré quelque part le long de la ligne, peut-être après la mort de Robin. Tout semblant de règle de « non-tuer » est absent des événements du film. Les voyous sont abattus, explosés et incinérés à plusieurs moments du film.
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