David Rosenberg : Les perspectives pour les provinces du Canada ? Direction les côtes

La Colombie-Britannique semble relativement attrayante avec le Canada atlantique lorsqu’on envisage d’investir au niveau provincial

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Le produit intérieur brut canadien a presque retrouvé les niveaux d’avant la pandémie et l’emploi dans la plupart des provinces a retracé les pertes induites par le COVID-19, il est donc prudent de dire que l’économie a obtenu une année assez réussie sous la ceinture, du moins dans le contexte de la première pandémie mondiale depuis plus d’un siècle.

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Mais l’émergence et la propagation rapide de la variante omicron ont servi de rappel brutal que les impacts du virus devraient persister jusqu’en 2022 (et potentiellement au-delà) et continuer de jeter un nuage d’incertitude sur l’histoire de la reprise au Canada, malgré le pire. de la pandémie de COVID-19 étant fermement dans le rétroviseur.

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Avec la nouvelle variante jetant une clé dans les travaux, nous avons pensé qu’il était temps de réévaluer la résilience des reprises économiques provinciales en évaluant les taux de vaccination actuels, la santé du marché du travail et les schémas migratoires interprovinciaux pour aider les investisseurs à discerner les domaines qui devraient performer meilleur au cours de l’année à venir.

Nous disons depuis un certain temps que la voie de la reprise de chaque région dépendra principalement de sa capacité à contenir le virus et à atteindre l’insaisissable « immunité collective ». À ce titre, les taux de vaccination demeurent un indicateur crucial pour nos perspectives provinciales jusqu’en 2022. Et bien que le Canada obtienne dans l’ensemble de bons résultats par rapport à ses pairs sur ce front (avec 78 % de la population entièrement vaccinée contre 63 % aux États-Unis) , il existe des divergences substantielles entre les provinces. Une grande partie du Canada atlantique affiche des résultats favorables en fonction de cette mesure, la Colombie-Britannique (78,5 %) et le Québec (78,3 %) n’étant pas loin derrière. Par contre, l’Ontario (76,7 %) et le Manitoba (74,9 %) se classent au milieu du peloton, tandis que le reste des Prairies ainsi qu’une bonne partie du Nord canadien accusent un retard par rapport à la moyenne nationale.

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L’élément clé ici est que de faibles taux de vaccination pourraient avoir des répercussions sur la durée et la durabilité de la reprise du marché du travail de chaque province et, par conséquent, sur la croissance globale du PIB. Il y a de plus en plus de preuves que les provinces avec des taux de vaccination plus faibles et des restrictions COVID-19 encore plus souples ont du mal malgré leur plus grande ouverture, car les résidents choisissent eux-mêmes de rester à la maison et de réduire leur exposition.

La Saskatchewan est ici un excellent exemple. L’indice de rigueur de la province, à 28, est le plus bas du pays, la reprise de son marché du travail a été la plus faible, avec seulement un retracement de 94 % des niveaux d’emploi et un retracement de 75 % du taux de participation comparativement à 108 pour cent. 100 et 96 %, respectivement, pour l’ensemble du pays. À l’inverse, l’Ontario et la Colombie-Britannique sont en tête du peloton, car des taux de vaccination élevés ont contribué à stimuler la réouverture du commerce dans ces régions (de nouvelles mesures de confinement ont depuis été imposées pour réduire la propagation d’Omicron, mais devraient bientôt expirer).

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Un autre aspect clé à considérer est celui des flux migratoires interprovinciaux, notamment lorsqu’il s’agit d’évaluer les perspectives du bouillonnant marché immobilier. La Colombie-Britannique (+30 323 personnes du T1 2021 au T3 2021) et le Canada atlantique (+17 794) semblent particulièrement attrayants sur ce front. En revanche, l’Ontario (-24 636) et les Prairies (-23 192) sont à la traîne. Il est bien connu que les prix des logements ont dans l’ensemble grimpé en flèche tout au long de la pandémie, mais ces tendances migratoires ont des implications évidentes pour la croissance future de l’immobilier résidentiel (et des services connexes, y compris la construction, l’amélioration de l’habitat, etc.), en particulier sur la côte Est où l’abordabilité n’est pas aussi tendue qu’en Colombie-Britannique et en Ontario.

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En tenant compte de tous ces facteurs (taux de vaccination, retracement de l’emploi, retracement du taux d’activité, solde migratoire interprovincial), nous avons classé les provinces de la moins vulnérable à la plus vulnérable. Sans surprise, la province la mieux classée est la Colombie-Britannique, qui a reçu un grand coup de pouce en affichant le niveau de migration intérieure nette le plus élevé parmi toutes les provinces et en se classant au deuxième rang pour le retracement des taux d’emploi et de participation. Cependant, un revers à court terme est en vue pour la province, car les inondations de la fin de l’année dernière ont freiné plusieurs industries clés (y compris les services de transport et l’agriculture) tandis que les pénuries de la chaîne d’approvisionnement continuent de peser sur le secteur manufacturier (tout comme le cas à l’échelle nationale).

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Une grande partie du Canada atlantique (Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve-et-Labrador, Île-du-Prince-Édouard) a également obtenu un bon dépistage, soutenu principalement par des taux de vaccination élevés et une forte migration interprovinciale. L’Ontario s’est classé au milieu du peloton, alourdi par un vaste flux migratoire et un taux de vaccination inférieur à la moyenne nationale malgré une reprise impressionnante du marché du travail. Les Prairies (Alberta, Manitoba et Saskatchewan) complètent le bas de notre liste et sont les plus sensibles à un recul induit par la COVID-19 sur la base de ces mesures.

Conclusion : il existe une multitude de facteurs supplémentaires qui pourraient être pris en compte, notamment l’incidence accrue des catastrophes climatiques (comme les récentes inondations en Colombie-Britannique ou les sécheresses dans les Prairies au milieu de 2021), l’incertitude liée à l’inflation et les pénuries continues de la chaîne d’approvisionnement, mais le le succès des campagnes de vaccination, la reprise de l’emploi et les schémas de migration qui ont émergé pendant la pandémie joueront un rôle de premier plan en 2022. Lorsque l’on pense à investir au niveau provincial, la Colombie-Britannique semble relativement attrayante avec le Canada atlantique, qui sont susceptibles d’afficher plus reprises durables. Pendant ce temps, cherchez l’Ontario et les Prairies à la traîne.

Poste financier

David Rosenberg est le fondateur de la société de recherche indépendante Rosenberg Research & Associates Inc. Julia Wendling y est économiste. Vous pouvez vous inscrire pour un essai gratuit d’un mois sur Rosenberg’s site Internet.

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