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OTTAWA — Conrad Black affirme que sa citoyenneté canadienne a été rétablie plus de 20 ans après y avoir renoncé.
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Black a renoncé à sa citoyenneté en 2001 lors d’une lutte très médiatisée avec le premier ministre de l’époque, Jean Chrétien, au sujet de l’acceptation d’une pairie britannique.
Black a fourni à La Presse canadienne une copie d’un article d’opinion qui, selon lui, sera publié samedi par le National Post, le journal qu’il a fondé et auquel il contribue régulièrement, affirmant qu’il a reçu son passeport canadien à son domicile cette semaine.
Il dit que son statut au Canada a été « pendant quelques années un sujet de controverse et de curiosité », ajoutant que « ces souvenirs désagréables » ont fait de l’arrivée du passeport « par livraison spéciale… un événement particulièrement bienvenu ».
L’ancien magnat des médias a été reconnu coupable de fraude en 2007 et a passé du temps dans une prison fédérale de Floride pour ce que les procureurs ont allégué être un stratagème visant à détourner des millions de dollars de la vente de journaux appartenant à Hollinger Inc., dont il était directeur général et président.
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Black a été expulsé vers le Canada et a ensuite été gracié par le président de l’époque, Donald Trump, dont il a écrit une biographie élogieuse et qu’il a appelé un ami. En vertu de la loi américaine, une grâce représente un pardon légal complet pour un crime, et Black a soutenu qu’il avait été victime d’un système de justice pénale injuste.
Un porte-parole du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Sean Fraser, a déclaré que le ministère et le ministre ne faisaient aucun commentaire sur des cas spécifiques, citant la législation sur la protection de la vie privée.