Comment gérer les pertes cryptographiques sur les déclarations de revenus aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Canada

La fiscalité des cryptomonnaies revêt une importance croissante, les gouvernements du monde entier travaillant avec diligence pour établir des règles claires de taxation des actifs numériques. Aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Canada, les détenteurs de cryptomonnaies évoluent dans des paysages réglementaires complexes, ce qui rend crucial de comprendre comment les pertes cryptographiques sont imposées et leur impact potentiel sur l’obligation fiscale. Que vous soyez nouveau dans le trading de crypto ou avec des années d’expérience, il est essentiel de déclarer vos revenus et de payer les impôts applicables conformément aux réglementations locales.

Pour se conformer aux lois locales en matière de taxation des crypto-monnaies, les détenteurs de crypto-monnaies doivent rester informés et se conformer afin d’éviter les problèmes juridiques. Cet article examine les règles, déductions et implications qu’un investisseur doit connaître pour rester en conformité et minimiser ses obligations fiscales dans ce paysage fiscal crypto en constante évolution.

Fiscalité des pertes crypto aux États-Unis

Approche américaine de la fiscalité des crypto-monnaies

Aux États-Unis, l’Internal Revenue Service (IRS) exige que toutes les ventes de cryptomonnaies soient déclarées, car il classe les cryptomonnaies comme des biens et les soumet à l’impôt sur les plus-values. Les gains et les pertes résultant des transactions cryptographiques sont classés en fonction de leur durée, ce qui permet aux pertes de compenser les gains et de réduire les obligations fiscales globales.

À moins de générer des intérêts liés au staking ou d’autres cas exceptionnels, les crypto-monnaies conservées dans un portefeuille ne sont généralement pas soumises à la fiscalité de l’IRS. De plus, une perte ne peut être déclarée si un particulier a investi dans une cryptomonnaie qui a complètement perdu sa valeur et n’est plus négociée en bourse.

La tenue d’enregistrements de transactions précis est essentielle pour des calculs précis de gains ou de pertes en capital. De plus, la déclaration des pertes et des gains est obligatoire, et l’IRS veille activement au respect des sanctions en cas d’inexactitude.

Comment les pertes cryptographiques sont-elles imposées et compensées aux États-Unis ?

Aux États-Unis, les pertes cryptographiques sont généralement classées comme des pertes en capital, survenant lorsque la valeur des avoirs en cryptomonnaies diminue depuis l’acquisition jusqu’au point de vente, d’échange ou d’utilisation. La déclaration des pertes cryptographiques peut réduire les impôts de deux manières : via des déductions d’impôt sur le revenu et en compensant les gains en capital.

Lorsque les pertes dépassent les gains, les pertes nettes qui en résultent peuvent être utilisées pour des déductions fiscales, permettant une réduction allant jusqu’à 3 000 $ du revenu, et toute perte excédentaire restante peut être reportée en avant pour compenser les gains en capital futurs et 3 000 $ d’autres revenus au cours des années suivantes. .

Les pertes liées aux cryptomonnaies offrent des économies d’impôt substantielles, compensant les plus-values ​​sans restriction de montant, évitant ainsi potentiellement une obligation fiscale importante. L’IRS classe les pertes comme à court terme ou à long terme, selon le cadre d’investissement traditionnel. Les pertes à court terme sur les actifs détenus pendant moins d’un an sont imposées aux taux ordinaires (10 à 37 %), tandis que les pertes à long terme sur les actifs détenus pendant plus d’un an sont soumises à des taux d’imposition sur les plus-values ​​​​plus faibles (0 à 20 %).

Règle de vente fictive et traitement des pertes cryptographiques aux États-Unis

Aux États-Unis, les investisseurs peuvent se lancer dans la récolte de pertes fiscales avec la cryptomonnaie, en vendant à perte pour réduire les impôts en raison de la classification des biens par l’IRS. Étant donné que l’IRS traite les crypto-monnaies comme des biens plutôt que comme des immobilisations, il exempte techniquement les crypto-monnaies des règles de vente fictive et permet plus de flexibilité.

Les détenteurs de crypto peuvent utiliser leurs pertes pour compenser leurs gains sans être liés par la règle de la vente fictive, ce qui leur permet de vendre à perte, de réaliser des avantages fiscaux et de réinvestir pour maintenir leur position. Néanmoins, des changements réglementaires pourraient étendre la règle aux crypto-monnaies à l’avenir, rendant ainsi conseillées des stratégies plus sûres pour minimiser les plus-values.

Fiscalité des pertes crypto au Royaume-Uni

L’approche du Royaume-Uni en matière de taxation des cryptomonnaies

Au Royaume-Uni, déclarer les pertes liées aux cryptomonnaies dans une déclaration de revenus est une étape essentielle pour réduire l’obligation fiscale globale. Pour lancer le processus, il est essentiel de conserver des enregistrements complets de chaque transaction cryptographique.

Le ministère des Finances et des Douanes de Sa Majesté (HMRC) considère les crypto-monnaies comme des actifs imposables, ce qui signifie que l’échange ou la vente de crypto-monnaies peut entraîner une obligation fiscale. Étant donné que la crypto-monnaie est actuellement traitée par le HMRC de la même manière que la majorité des autres actifs financiers, elle est soumise aux exigences de tenue de registres et à l’impôt sur les plus-values ​​(CGT). Le type de transaction détermine le traitement fiscal exact.

Au Royaume-Uni, l’impôt sur les plus-values ​​est une considération pour les particuliers négociant des crypto-monnaies. Les taux CGT sont directement liés à la taxation des pertes cryptographiques et à l’utilisation de seuils d’exonération d’impôt. Les taux actuels de la CGT varient de 10 à 20 %, selon les revenus et les gains de l’individu.

Comment les pertes cryptographiques sont-elles imposées et compensées au Royaume-Uni ?

Lors de la déclaration des pertes cryptographiques, la section CGT de la déclaration de revenus d’auto-évaluation doit être remplie. Cet article permet de compenser les pertes en capital avec les gains en capital réalisés au cours de la même année fiscale.

Au Royaume-Uni, les investisseurs ne sont pas autorisés à compenser directement les pertes en capital liées aux cryptomonnaies avec leur impôt sur le revenu. Toutefois, lorsque des pertes résultent de transactions en cryptomonnaies, elles peuvent être déduites des plus-values ​​globales de l’année fiscale.

Si les pertes totales dépassent les gains, les pertes restantes peuvent être reportées pour compenser les gains futurs. Ce mécanisme constitue un outil précieux pour gérer l’obligation fiscale, en particulier sur le marché volatil des cryptomonnaies, qui présente un potentiel de pertes et de gains importants.

Il est important de noter qu’il n’existe aucune obligation immédiate de signaler les pertes cryptographiques. Toutefois, si vous les demandez, vous disposez d’un délai de quatre ans à compter de la fin de l’année d’imposition au cours de laquelle les pertes sont survenues. Cette flexibilité laisse aux contribuables suffisamment de temps pour procéder à une évaluation financière et à des réclamations pour pertes alignées sur la planification fiscale individuelle.

Dans l’ensemble, en enregistrant et en déclarant avec précision les pertes cryptographiques, les particuliers peuvent tirer pleinement parti de l’allégement fiscal accordé par le gouvernement britannique tout en gérant efficacement les obligations fiscales liées aux cryptomonnaies. La capacité de les faire avancer sera perdue si cette étape est négligée.

Optimisation des déclarations fiscales cryptographiques au Royaume-Uni grâce au pooling de jetons

Il convient de noter que le HMRC exige que les contribuables mettent en commun leurs jetons pour calculer les bases de coûts dans les rapports sur les gains/pertes des transactions de crypto-monnaie. Les jetons doivent être classés en pools, chacun avec un coût groupé associé. Lors de la vente de jetons d’un pool, une partie du coût groupé (ainsi que les dépenses autorisées) peut être déduite pour réduire le gain.

Le coût groupé doit être recalculé à chaque achat ou vente de token. Lorsque les jetons sont acquis, le montant de l’achat est ajouté au pool concerné, et lorsqu’ils sont vendus, une somme proportionnelle est déduite du coût poolé.

Fiscalité des pertes cryptographiques au Canada

Approche canadienne en matière de taxation des cryptomonnaies

L’Agence du revenu du Canada (ARC) considère la cryptomonnaie comme un bien et est imposable comme une marchandise, entrant dans les catégories de revenus d’entreprise ou de gains en capital. La cession d’une crypto, comme sa vente, son échange contre une autre crypto ou son utilisation pour des achats, déclenche un impôt sur les plus-values.

Au Canada, aucune taxe n’est imposée sur l’achat ou la détention de crypto-monnaie, car elle n’est pas considérée comme ayant cours légal. Par conséquent, son utilisation à des fins de paiement est considérée comme une opération de troc avec les conséquences fiscales correspondantes, entraînant des gains ou des pertes en capital potentiels en fonction de la variation de la valeur de la crypto-monnaie lorsqu’elle est échangée contre des biens ou des services.

Bien que la cryptographie offre un certain anonymat, le gouvernement canadien a la capacité de retracer les transactions cryptographiques, car les bourses sont tenues de déclarer les transactions supérieures à 10 000 $. Même les transactions inférieures au seuil peuvent nécessiter la divulgation des données du client à la demande de l’ARC.

Comment les pertes cryptographiques sont-elles imposées et compensées au Canada ?

Au Canada, les investisseurs doivent déclarer leurs pertes en capital à l’ARC afin de réduire potentiellement leur obligation fiscale, car l’agence exige la production d’une déclaration de revenus et de prestations pour toute vente d’immobilisations, quel que soit le résultat d’un gain ou d’une perte.

Les contribuables canadiens en cryptographie peuvent compenser divers gains en capital par des pertes en cryptomonnaies, en reportant la perte nette ou en l’utilisant pour compenser les gains des trois années précédentes. Cependant, les pertes en cryptomonnaie ne peuvent pas être utilisées pour compenser les revenus réguliers au cours de l’année, et 50 % des pertes en cryptomonnaie peuvent être appliquées pour compenser les gains en capital des années suivantes ou les reporter aux années précédentes, reflétant le traitement fiscal des plus-values ​​en cryptomonnaie.

Habituellement, lorsqu’une perte en capital déductible survient au cours d’une année d’imposition, elle doit initialement être déduite de tout gain en capital imposable au cours de la même année. S’il reste une perte inutilisée, elle contribue au calcul de la perte en capital nette pour cette année, qui peut ensuite être appliquée pour réduire les gains en capital imposables au cours de l’une des trois années précédentes ou de toute année ultérieure.

Il est important de souligner que pour accéder aux avantages fiscaux, les investisseurs doivent « réaliser » leur perte en vendant de la cryptomonnaie, en l’échangeant contre une autre ou en l’utilisant pour l’achat ; Les pertes non réalisées ne peuvent pas être réclamées sur une déclaration de revenus.

Règle de perte apparente et traitement des pertes cryptographiques au Canada

La règle canadienne sur les pertes apparentes, semblable à la règle américaine sur les ventes fictives, empêche les investisseurs d’exploiter des pertes artificielles en vendant et en rachetant immédiatement la même propriété dans des délais précis, garantissant ainsi un système fiscal équitable.

Selon l’ARC, cette règle entre en jeu pour empêcher la vente de linge si deux conditions sont remplies :

  • Le contribuable ou son représentant obtient une cryptomonnaie identique dans les 30 jours précédant ou suivant sa vente.
  • A l’issue de cette période, le contribuable ou une personne affiliée détient ou a le droit d’acquérir la même cryptomonnaie.

Ces pertes ne peuvent pas compenser les gains en capital mais sont plutôt ajoutées au prix de base rajusté du bien racheté.