Colby Cosh : L’abus de pouvoir du gouverneur général est le problème, pas ceux qui l’ont remarqué

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Les propres documents du GG décrivant l’événement prennent soin de le caractériser comme une réunion fondamentalement sociable, sans aucun rapport avec l’agenda gouvernemental. Les participants à l’événement insistent sur le fait que le projet de loi actuellement soumis à la Chambre des communes n’a été explicitement discuté par aucun des orateurs.

Comme l’a souligné ma collègue Sarkonak dans sa chronique époustouflante de mardi sur le scandale, le symposium comprenait un panel sur les « solutions émergentes pour un monde numérique plus sûr ». Dans tout autre contexte, il serait étrange et surprenant d’avoir une telle discussion sans impliquer de « solutions » de nature législative. Mais peut-être que les participants ont pris soin de parler exclusivement de solutions technologiques et sociales aux abus en ligne : une telle chose est certainement possible. Ceux d’entre nous dont les invitations ont été perdues dans le courrier doivent faire des hypothèses extrêmement charitables.

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C’est juste que, logiquement, nous ne pouvons pas faire preuve de charité à la fois envers le gouverneur général et le ministre de la Justice, Arif Virani, dans cette affaire. Leurs histoires s’opposent, de manière directe et conséquente.

Quoi qu’il en soit, aucune des excuses avancées n’a vraiment coupé la glace. Il est vrai qu’un gouverneur général jouit d’une certaine liberté pour s’engager dans des activités philanthropiques, oratoires et sociales qui n’ont aucune visible aspect partisan. Il est également vrai que si l’agenda social d’un GG coïncide mal avec le Feuilleton de la Chambre des communes, vous jouez à la roulette russe avec la Constitution. Mardi, le gouvernement présente un projet de loi interdisant les sodas ; d’ici la fin de la semaine, le gouverneur général invitera les diabétiques et les nutritionnistes à discuter de leur « expérience vécue » de la dépendance de M. Pibb. Et, très probablement, quand quelqu’un s’y oppose, vous obtenez un barrage familier d’histoires de « bond des conservateurs ».

Je voudrais ajouter qu’il ne s’agit pas vraiment de la monarchie en soi, malgré les reproches de mes frères. Chaque fois que j’accuse les républicains canadiens d’avoir un besoin bizarre de pouvoir appeler quelqu’un « M. » Président », je suis toujours rassuré sur le fait que la plupart des républicains ne se soucient pas des titres, qu’ils entendent protéger nos fondamentaux constitutionnels et notre héritage et qu’ils ne veulent pas du tout nécessairement d’un chef d’État élu. Ils prétendent reconnaître la nécessité d’avoir un décideur de dernier recours non partisan et fiable au sommet du gouvernement. Ils citent la Constitution irlandaise ou allemande.

Eh bien, devinez quoi : les événements de cette semaine seraient tout aussi préoccupants s’ils impliquaient un président du Bundespräsident ou un Uachtarán. Les Républicains devraient, en principe, soyez tout aussi préoccupés par les abus partisans de Rideau Hall que le sont les monarchistes. Et peut-être ont-ils fait part de leurs inquiétudes. Tout le monde est tellement occupé à crier après ceux qui ont remarqué la question constitutionnelle pour le délit de l’avoir remarqué, qu’il est difficile d’en être sûr.

Poste National

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