Chronique d’invité : Il n’y a pas de soins de santé sans travailleurs de la santé

À cette fin, le gouvernement fédéral doit établir un organisme de coordination dédié pour combler les lacunes critiques en matière de données sur les effectifs de la santé.

Sans un engagement envers de meilleurs outils de collecte, de coordination, d’analyse et de planification des données, nous pouvons nous attendre à ce qu’une planification inadéquate se poursuive aujourd’hui et à l’avenir.

Les agents de santé représentent un investissement public important.

En 2019, cela représentait près de 8 % du PIB. Plus de 10 % de tous les Canadiens qui travaillent travaillent dans le domaine de la santé. Et pourtant, nous en savons très peu sur notre personnel de santé. Nous manquons des données et des outils les plus élémentaires nécessaires à la planification.

Pour planifier l’avenir et bâtir un système de soins de santé adapté, nous devons être en mesure de prévoir l’évolution de la main-d’œuvre.

Le gouvernement fédéral doit assumer un rôle de chef de file en recueillant des données de meilleure qualité et plus complètes. Pendant ce temps, les provinces, les territoires et les régions bénéficieront d’une approche plus stratégique et holistique de la planification des effectifs de la santé.

Tout au long de cette pandémie, les infirmières ont assumé le fardeau d’un secteur des soins de santé à court de personnel et sous-financé. Il est temps de faire ce qu’il faut pour les travailleurs de la santé et d’investir dans un système de soins de santé plus solide.

Linda Silas est infirmière et présidente de la Fédération canadienne des syndicats d’infirmières et d’infirmiers, qui représente près de 200 000 infirmières et étudiantes infirmières à travers le pays.

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