Charest, espoir à la direction conservatrice, promet une plus grande liberté en matière de santé

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C’est le type d’annonce politique qui fera certainement parler d’elle. Le candidat à la direction du parti conservateur, Jean Charest, promet que s’il est élu, il modifiera la Loi canadienne sur la santé pour permettre aux provinces une plus grande flexibilité dans la prestation des soins de santé.

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Pour ceux qui s’érigent en défenseurs du système de santé publique du Canada, cela sera considéré comme un code pour privatiser le système, mais Charest dit qu’il s’agit de renforcer le système à payeur unique. Il définit également le changement de politique comme protégeant le Canada des futurs verrouillages en renforçant les capacités.

«Nous n’aurions pas été obligés d’avoir des verrouillages si notre système de santé avait eu la capacité d’absorber les cas supplémentaires liés au COVID», a déclaré Charest.

La plupart des confinements imposés par les gouvernements provinciaux pendant la pandémie de COVID ont été effectués pour protéger la capacité hospitalière. Avec moins de lits, en particulier dans les unités de soins intensifs, les provinces ont été obligées de fermer plus souvent et pour de plus longues périodes que d’autres juridictions dotées de systèmes de santé similaires.

« Dans toutes les catégories, des soins intensifs et des lits d’hôpitaux par habitant aux médecins et infirmières par habitant, en passant par les temps d’attente pour les procédures de base, le Canada se situe près du bas du classement de l’OCDE malgré des dépenses supérieures à la plupart des pays qui nous surpassent », a-t-il déclaré.

Charest promet de permettre aux provinces de permettre un plus grand degré de prestation privée des soins de santé au sein du système public, ce qui signifie que même si une chirurgie est effectuée dans une clinique privée, la procédure serait payée avec la carte santé du patient, et non sa carte de crédit.

C’est quelque chose dont Charest a fait l’expérience.

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Dans l’affaire Chaoulli de 2005, la Cour suprême a statué que le Québec ne pouvait interdire l’accès aux services de santé privés. Depuis lors, la province a vu une abondance de services de santé privés offerts, dont plusieurs sont payés par le système public. Bien que cela soit autorisé au Québec, le gouvernement Trudeau a récemment menacé de suspendre le financement de la santé pour la Saskatchewan pour avoir utilisé la prestation de services de santé privés pour éliminer les arriérés.

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