Chanson : À Célia


Bien que Ben Jonson soit surtout connu pour ses pièces de théâtre, sa poésie a eu un impact significatif sur les poètes du XVIIe siècle et est devenue aussi appréciée que celle de son contemporain William Shakespeare. Edmond Gosse, dans Les poètes jacobéens, conclut que Jonson a été « récompensé par le dévouement passionné d’une tribu d’esprits et d’érudits… ». . . et il jouit du respect éternel de tous ses proches étudiants en poésie. La ballade lyrique de Jonson « Song : To Celia » est son poème le plus aimé et le plus anthologisé. Peu de temps après sa publication, elle a été mise en musique par un compositeur anonyme, après quoi elle est devenue une chanson populaire dans les débits de boisson. « Song: To Celia » a été inclus dans le livre La forêtpublié en 1616. Il paraît dans la sixième édition de L’anthologie Norton de la littérature anglaise (1993).

« Song: To Celia » de Jonson est un court monologue dans lequel un amant s’adresse à sa femme dans le but de l’encourager à exprimer son amour pour lui. Jonson inclut des images conventionnelles, telles que les yeux, les roses et le vin, mais les utilise de manière inventive. En conséquence, le poème devient une chanson vivante et expressive vantant l’immortalité de l’amour. John Addington Symonds, dans son étude de Jonson de 1886, qualifie le poème de chef-d’œuvre dans sa « composition purement lyrique » et son individualité. Il conclut que les paroles de Jonson « ont frappé le ton du XVIIe siècle ».



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