C’est au tour d’Ethan Coen d’aller en solo – avec un film de road trip lesbien

C'est au tour d'Ethan Coen d'aller en solo - avec un film de road trip lesbien

Cooke, pour ceux qui ne sont pas familiers, est un éditeur chevronné qui a réuni les joints des frères Coen « The Big Lebowski », « O Brother, Where Art Thou? » et « The Man Who Wasn’t There » après avoir servi soit comme un assistant ou monteur associé sur des films comme « Barton Fink » et « Fargo ». De plus, le nouveau film d’Ethan Coen a commencé avec un scénario antérieur que lui et Cooke avaient écrit au milieu des années 2000, à l’époque où il s’intitulait « Drive-Away Dykes ».

Décrit par THR comme un hommage au travail du célèbre cinéaste d’exploitation Russ Meyer (« Faster, Pussycat! Kill! Kill! », « Beyond the Valley of the Dolls »), ce projet devait autrefois être réalisé par Allison Anders, qui a éclaté avec le drame indépendant de 1992 « Gas Food Lodging » acclamé par la critique en 1992 et a depuis réalisé des épisodes d’émissions comme « The L Word », « Orange is the New Black » et « Riverdale ». Selma Blair, Holly Hunter, Christina Applegate et Chloë Sevigny faisaient partie des acteurs attachés à la star à un moment donné, THR résumant son intrigue (par le son, très Coen-esque) comme suit :

L’histoire est centrée sur une fêtarde qui fait un voyage de Philadelphie à Miami avec son amie boutonnée. Des bars de croisière s’ensuivent, tout comme le pot-pourri d’une tête coupée dans une boîte à chapeau, d’une ex-petite amie amère, d’une mallette mystérieuse et d’un sénateur diabolique.

Coen, qui a décrit « Drive-Away Dykes » comme ayant un ton « exploiteur mais innocent » à l’époque, prévoyait également de produire le film, mais cela ne s’est finalement jamais concrétisé. De toute évidence, cependant, beaucoup de choses ont changé dans le monde du cinéma LGBTQ + au cours des 15 années et plus depuis que Coen et Cooke ont écrit leur scénario, donc on imagine (ou plutôt on espère) qu’ils apportent les changements nécessaires pour s’assurer que le le résultat final ne ressemble pas à quelque chose qui n’aurait pas dû être fait. Au-delà de ça? Il sera très intéressant de voir si Ethan Coen s’en sort aussi bien ici sans son frère co-directeur que Joel Coen l’a fait avec « Tragedy of Macbeth ».

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